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Journalistes séquestrés à Marangara : quand excès de zèle rime avec défi à l’autorité …

13/05/2014 28

Deux journalistes, dont une de la RFI, ont été séquestrés dans la nuit de vendredi dernier durant plusieurs heures à Marangara, par des personnes désignées comme des Imbonerakure par la population locale. Il a fallu l’intervention de la présidence et des autorités provinciales pour que la situation soit résolue.

Serge & Sonia
Serge Nibizi et Sonia Rolley ont été retenus durant plusieurs heures à Marangara, dans la nuit de ce vendredi 09 mai dernier, par des personnes identifiées comme des Imbonarakure. ©Iwacu

Le conseiller principal à la Présidence chargé de la presse et communication et le président de l’Association burundaise des radiodiffuseurs (ABR), tous les deux membres du comité de pilotage des assises des médias à Gitega qui publient un communiqué de presse conjoint condamnant l’acte. Et appelant la justice à châtier les auteurs de l’acte …
Un dénouement unique en son genre !

Pourtant, le reportage des deux journalistes aurait pu très mal se terminer. Sonia Rolley, de la RFI, et Serge Nibizi de la RPA, ont travaillé toute la journée de vendredi 9 mai dans la province de Ngozi, et devaient se rendre aussi à Kirundo, pour s’enquérir de la situation politique dans la région en interviewant différentes personnalités de l’opposition, les responsables administratifs locaux et les représentants de la police.

C’est en quittant la commune de Marangara de Ngozi pour se rendre à Kirundo, vers 19h, qu’une personne leur demande de s’arrêter, à Burenge. D’après Serge Nibizi, relatant les faits sur la RPA, des chaises et des bancs sont aussitôt mis en travers de la route pour empêcher leur véhicule de continuer. Ils apprennent alors qu’ils sont arrêtés par un membre du comité mixte de sécurité, qui décide de les garder bien qu’ils aient décliné leur identité.

Les deux journalistes cherchent alors à contacter des personnes pour se sortir de la situation, et Sonia Rolley envoie un texto à Willy Nyamitwe, conseiller principal en communication du président de la République, pour lui expliquer la situation. « Mais celui qui a arrêté les deux journalistes ne veut écouter ni Willy Nyamitwe, ni le gouverneur de Kirundo contacté par ce dernier », indique M. Nibizi. Le membre du comité mixte de sécurité indique qu’il n’écoutera que le gouverneur de Ngozi, ou toute autre autorité de cette province. Serge Nibizi et Sonia Rolley sont finalement relâchés grâce à l’intervention téléphonique d’Eustache Ntagahoraho, commissaire régional de la police.

Une erreur de communication …

Ils apprendront plus tard que la personne qui les a arrêtés, Venant Sibomana, est président du conseil communal de Marangara et directeur communal de l’Enseignement. La population présente sur les lieux, indiquera que les jeunes qui l’accompagnaient étaient des Imbonerakure.

D’après Claude Nahayo, gouverneur de la province Ngozi, les deux journalistes étaient soupçonnés d’amener des armes, pour ensuite pointer du doigt les Imbonerakure. M. Nahayo indique que la population de Marangara a tenu à identifier les occupants d’un véhicule qu’elle n’avait pas reconnu et qui circulait la nuit. Surtout après avoir eu de contacts avec des représentants de l’opposition. Il condamne cependant l’excès de zèle affiché par certaines personnes qui font un travail dévolu à la police. « Ce sont le président du conseil et le vétérinaire qui ont intimé à la population l’ordre de barrer la route et n’ont pas voulu répondre au téléphone », poursuit le gouverneur de Ngozi. Il déplore un tel comportement des « intellectuels », surtout que les journalistes s’étaient identifiés.

Cependant, Claude Nahayo ne parle pas d’un défi à l’autorité, mais d’un problème de communication. En effet, il semblerait que le comité mixte de sécurité n’a pas voulu l’écouter non plus. L’opposition et certaines organisations de la société civile ont pourtant prévenu plus d’une fois contre le risque que les Imbonerakure échappent à tout contrôle.
On saura aussi que les auteurs de cette embuscade ont été arrêtés par la police.

ABR

Forum des lecteurs d'Iwacu

28 réactions
  1. Courage

    Ils ont raison, ces journalistes peuvent apporter des armes et dire que c’est le gouvernement qui fait la distribution aux Imbonerakure. Vous avez raison les gars. Dans ce pays on peut s’attendre à tout. On a déjà vu des scènes pareilles dans cette région ou les gens sacrifient certains de leur groupe pour porter le chapeau à l’autre groupe. On doit avoir à l’œil ces gens. Ils chantent chaque jour le génocide, ils peuvent le provoquer pour dire aux nation voilà. ce journaliste français c’est du gens de celui qui a fait un reportage d’une rébellion imaginaire au Cogo qui allait attaquer le Burundi. ne pas oublier que la France est toujours derrière et provoque les guerres ethniques et claniques en Afrique. De grâce les journalistes français sont à éviter. partout où ils passent c’est la désolation.

  2. BIDUDA Pasikali

    Eustache ni umugabo yirabura yama ajinyitse(abandi ngo ateye ubwoba) sinarinzi ko imbonerakure zomujinyikirako kandi zamuvogereye. Aho ubona iyakazi biragoye. Abakera nabo ngo iyi nda ni akaziri.

  3. RUGAMBA RUTAGANZWA

    Au Burundi, toute personne disposant d’un papier d’une quelconque école technique supérieure ou de l’université est un « INTELLECTUEL »!! Mais en fait, un intellectuel est la personne dont la profession, l’activité principale fait exclusivement appel au travail intellectuel. (Abréviation populaire : intello.). En ce qui me concerne, je ne suis pas surpris par cette confusion dans l’esprit de la plupart de nos comptriotes et de nos jeunes en général. Ce sont les conséquences d’un système éducatif délétère qui fait de ce pays, le moins performant de tous les pays de l’East African Community en matière d’éducation. Il faut de temps en temps écouter la radio, quand on donne par exemple des interviews à ceux qui nous dirigent actuellement…! Ils ne peuvent pas s’exprimer de façon continue en français (sans commettre des fautes de grammaire inacceptables), ils ne peuvent pas non plus s’exprimer de façon continue et soutenue en Kirundi sans le mélanger avec du français..! Pour les étudiants de nos universités, la situation est plus que dramatique aussi. Nous avons encore du chemin surtout avec l’arrivée du pouvoir CNDD-FDD dont l’éducation, est je crois, le dernier de ses soucis. Ce pouvoir, au lieu d’encourager le mérite, il met devant surtout le militantisme politique..! Les récentes décisions prises par ce pouvoir et soutenues par des gens comme Mr Gaston HAKIZA (un suiveur du CNDD-FDD), pour engager, sur base tribalo-politico-ethnique, des enseignants à l’Université du Burundi sont là pour nous servir d’exemples.

  4. Nahimana

    Mugisirikare habaho chaîne de commandement : Umushefu d’équipe, umushefu de Section, umushefu de péloton, umu commandant de compagnie, umu commandant de bataillon , n’abandi bakorera muma états majors. Iyo rero umukuru w-ingabo ari hejuru atanze itegeko, avuga rimwe rizima, igikorwa kigaca kiranguka bimwe vyiza vy-abantu. Ariko muri milice, umukuru wo hejuru aravuga bakavugiriza, aho naho batamuhidukiriye ngo bamukanurire maremare. Milices zose iyo zimaze kugajura ntawe zibanga. Zimera nkakurya kw-imbwa isara iheza ikarya shebuja. Bagende rero kure ako kabi nk-akanuka amazi atararenga inkombe !

  5. MANI

    La séquestration des deux journalistes sert, à n’en point douter, l’opposition qui a toujours crié à propos de ces jeunes dits « Imbonerakure ». Ce qui s’est passé à Marangara est une imprudence de la part de ce DCE et consorts. Ils sont plutôt des « Imbonerahafi »: ils n’ont pas su mesurer la gravité de leur acte. Ils doivent impérativement être punis et sans pitié.

    • akayoberabahinga.kera abahutu bavuga ko jrr ya mporona yabamerera nabi,kandi ivyo bintu ntigeze ndabibona kuva mbayeho muriki gihugu gushika murio ubu busaza ndimwo.ntaho ibintu nkivyo nasri bwigere mbibona kuva jewe muzee mvukagushikaho umukuru wigihugu ava hasi? ivyo bintu ntaho vyakabaye mumakungubiteye ubwoba ntangereLes imbonerakure sont plus forts que la police, plus forts que l’administration. A cet effet ils ont refusé d’obtempérer aux ordres des deux gouverneurs de provinces , celui de Kirundo et de Ngozi. En outre ils ont refusé l’ordre du commissaire régional de la police qui commande pourtant les provinces de Kayanza, Kirundo, Ngozi et Muyinga. Malgré l’insistance de ces autorités, ces déchainés ont refusé de libérer les journalistes qui avaient pourtant décliné leurs identités.

      Ø Seul l’ordre du cabinet

  6. kimeneke

    Kirahiye kimanuka kubera izo mpuzamigambi za shirira pe !!!!!

  7. Ngoya

    Interahamwe batanguye gutyo. Ngirango ikini ikimenyesto sindamusiga c’uko hari un pouvoir dans un pouvoir. Rindire akataraza kari inyuma. Milice umenya ingene uyitangura, contrôle ni ikidi kibazo.

  8. Uwakera

    « par des personnes désignées comme des Imbonerakure par la population locale ». Je vous défie de me donner la distinction entre les « imbonerakure » et « la population locale ». Cela me faite rire de voir une population locale se distinguer elle-même d’elle-même. Njanye niyo muvuga ko abakurambere baciye bavuga ko rwaru urwaruka….nayo, moi qui connais le fin fonds de mon pays, je connais ce que représente le parti de l’aigle au sein de la population.

    Mbega ko mutadutohoreje ko abo bantu batoba ari abakristu canke abakristu mugashaka kutwereka leur casquette politique comme si ce qu’ils ont fait l’a été sur instigation des autorités politiques? C’est cette exploitation biaisée de l’information qui tend à ériger une partie de la population contre une autre, qui tend à semer la zizanie et la haine contre les jeunes du parti au pouvoir, qui tend à semer la division que nous déplorons chez nos journalistes.

    Ivyo biti hwe! Pourquoi vous ne nous dites le rôle de ce comité mixte dont vous nous parlez pour savoir si ce qu’ils ont fait ne rentraient pas dans leurs prérogatives? jewe narutse mbona ba data bakubitirwa kurara irondo atari abasirikare muco bari bise « trilogie » (benshi muravyibuka ndabizi) ariko ntawigeze akoma amaruru ngo abanyagihugu bicungereye umutekano wabo. ubu niho bawicungerereye baba bamenje?

    Ivy’uburundi kweli ni akamaramaza. Je crois qu’il faut trouver un autre moyen pour exprimer cette haine entretenue savamment, à l’aide des médias, à l’encontre des opprimés d’antan. Ou bien j’espère que vous prenez votre temps, à voix basse bien sûr, de demander pardon au Dieu Tout-Puissant pour tout le mal que vous faites au pays en croyant le faire à ceux que vous avez opprimés autrefois, mais qui relèvent la tête petit à petit, malgré le poids du passé qui ne passe pas.

    Iyo niyo mpanuro mbahaye, musabe ikigongwe Mushoboravyose nayo ahandi ho, muzotangara niyabahamagara musange abambere aribo ba nyuma.

    • Nzobandora

      Uwakera,
      Je souhaiterais te répondre en ces quelques phrases.
      1. Quand tu veux faire semblant de ne pas savoir les auteurs de cette connerie va savoir qui était à la tête de ce groupe et puis dites nous toi qui connais le fin fond tu pays (comme tu le dis) qui oserait en tant que umunyagihugu asanzwe refuser d’exécuter un ordre donné par un gouverneur voire même par un haut responsable de la présidence? Entre nous et à voix basse yobikora adafise ikimutera amanyama canke adashigikiwe?Emera akabi urakuze nk’uko wiyise uwakera et ce qui par contre connaissent le fin fond du pays connaissent ces personnes ,ces autorités locales zélés ou plutôt manipulés et qui finiront par ne plus respecter presque plus personne. Il s’agit d’un dérapage que le parti au pouvoir n’a surement pas apprécié mais si rien n’est fait comme on le crie toujours cette barbarie n’est surement pas la dernière.

      2. Au faites dites nous pourquoi faire des comités mixtes de sécurité (a défaut des comités pour le développement local) alors qu’on nous chante à longueurs de journées que la paix règne partout dans le pays? Womenyera harimwo bande?Les jeunes de l’opposition y participent? Pourquoi? Ne prend pas tout le monde pour des aveugles.
      Puis arrêtons de créer le flou sciemment l’époque y’amarondo na trilogie yari en période de crise ou d’insécurité puisque il y avait des groupes rebelles qui attaquaient ici et là .Est-il le cas actuellement? Je ne pense pas.
      3. Quand tu parles des opprimés du passé tu penses à qui? Les membres du parti au pouvoir?
      Un vieux slogan qui n’a plus de sens maintenant car il ya d’autres qui ont été opprimés comme eux mais qui le sont toujours maintenant paradoxalement par les opprimés d’hier comme tu le dis.
      Cette touche ethnique ubu ntigikora kuko abntu baramaze kubona ico abayitwaza bose kuva kera baba bashaka : IBIJA MUNDA GUSA.

      4. Sincèrement même si il était prévisible de part les exemples du passé (sans échecs et autres) que ces jeunes non instruits manipulés pour des fins inavoués mais évidents allaient se retourner contre leurs manipulateurs je ne pensais pas que vyoshitse vuba aho basigara bitorera abo basonera nabo batitaba kuri téléphone.
      Si cela continue imbere si heza kuri twese for sure

  9. NTARUGERA

    Et la police de tout cela, où est-elle???? Ces actes sont dignes d’une République bananière…

    • Terimbere

      Et qu’est-ce que tu croyais?
      Et ils en sont très fiers jusqu’à même s’habiller ces feuilles de bananiers et autres aux défilés devant leurs leaders!
      Et la police, elle est sous l’autorité des Imbos!
      Uwuhagarariwe n’ingwe, ngo agirante?
      Les policiers, leurs superieurs sont traumatisés, ils tremblent, ont peur de perdre leurs fonctions, leurs avantages, ont peur d’être renvoyés, mutés, … et étouffent les petits policiers en leur donnant des ordres qui plaisent leurs maîtres!

  10. Munyamulenge

    Même si je n’affirme pas catégoriquement que les agissements des imbonerakure sont identiques à ceux des Interahamwe en 1994,ces derniers étaient surpuissants, plus zélé que les ex-FAR, au degré où ils intimidaient même, les militaires gouvernementaux, non extrémistes, qui tentaient de sauver certains tutsi, avec qui, ils avaient certaines affinités(mariage, membres de même église, père spirituel chez les catholiques ect ..).
    Conseil gratuit d’un observateur politique neutre que je suis de la région des grands-Lacs: si le numéro un du pays, ne donne pas un signal fort, interdisant les activités policières, de la jeunesse de partis politiques, il y aura risque de débordements, au niveau où, la direction des partis ne seront plus apte à les contrôler

    • Christy

      Intimidation de l´armée est encours. Il suffit d´observer les agissements du Ministre de la défence tu comprendras. Il ose affirmer qu´il sait où se trouve chaque militaire et ce qu´il est entrain de faire sur le territoire burundais et à l´extérieur.
      Comme je crois en la puissance de Dieu, seul Lui sait ce que nous faisons sur terre et à tout moment. Pas Gaciyubwenge et je pense que ubwenge buriko buramujana.

  11. Noris

     » les deux journalistes étaient soupçonnés d’amener des armes, pour ensuite pointer du doigt les Imbonerakure »
    « la population de Marangara a tenu à identifier les occupants d’un véhicule qu’elle n’avait pas reconnu et qui circulait la nuit. »
    Voilà ce qui arrive quand des civils se lance dans un excès de zèle et se transforme en police interposé. C’est justement ces cas qui font que des rapports sortent et les premières des réactions qui surgissent des autorités est de condamner en cascade tel ou tel personnes, association, organisation ou organisme sans prendre humblement et tactiquement le temps de vérifier certains faits. Une chose est sure: les parties politiques ont le droit et le devoir d’avoir des jeunes au sein de leur formations politiques et de leur donner des responsabilités. Mais SVP eviter de les instrumentaliser et surtout de les militariser car la plupart d’entre eux connaissent le maniement des armes (pour avoir été démobilisés,SMO,gardiens de la paix,sans echec, sans defaite, formation dans les camps de déplacés….. etc etc). A cela il faut ajouter que certains sont non scolarisé et embrassent facilement telle ou telle autre opinion. Il ne faut pas aussi oublier que les blessures ethniques n’ont pas encore cicatrisées pour les uns avec un risque de polarisation qui peut encore surgir. SOYONS DONC RESPONSABLE ET CONSEQUENT. CESSONS DE DIRE DANS LE CAS DE COMPORTEMENT DE MASSE QUE LA RESPONSABILITE NE SERA PAS PARTAGE.

  12. Mudy

    C est dommage.Barabihagarika hakiri kare gusa bitazomera nk ivyo muri cote d’ivoire.
    Ngira ntawokwirirwa arasubiramwo ivyahabereye kuko aho bigeze imbonerakure zisigaye zitinywa n abapolisi,n abasirikare,…zitumvira gouverneur,….turagowe

  13. Didier

    Hama KABURUNGU yigize umuvugizi wa CNDD-FDD, azodusigurire abo bahatse gushimura Serges na Sonia abaribo.

  14. Mthukuzi

    Cette affaire embarrasse et interpelle. Il n’est pas acceptable que ces bandits s’erigent en auxilliaires de police. Ils sont où les DD de bonne foi? Existent-ils? Esperons, sinon ce serait grave…
    Et la police dans tout ca? Le soldat Nduwi, que nous dit-il, lui qui a investi d’enormes ressources pour eradiquer Zabiya pour des « raisons d’ordre public »? Ne voit-il pas la necessite de mettre de l’ordre dans les rangs de sa milice?

  15. KIWI Alfred

    Je crois que cette fois ci Serges connaitra que les Imbonerakure sement la tereur dans le Burundi profond car d’après les ont dit; il(Serges) est parmi les gens qui soutiennent cette milice. Serges a eu la chance d’etre avec un etranger: s’il était seul ou membre de l’opposition politique ou de la société civile non dite Nyakuri , il allait etre décapité.

  16. KIWI Alfred

    Ngira ubu hoho Serges azovyemera ko imbonerakure zigisibije. Kuko amatwi ansumira ngo yoba ari mubazishingira impigi.

  17. KIRAJAGARAYE MBONAHAFI

    En Kirundi on dit  » wanka kugarura impene ikiri hafi yamara kurenga imitumba ukabira nkayo », les Imbonerakure sont devenus incontrôlable il arrive maintenant à ne obéir qu’aux seuls ordres de la présidence. Imbonerakure zikubagura un journaliste de la RFI qu’en est -il des membres des partis de l’opposition?
    Cette jeunesse perd son temps et devrait être appuyée pour augmenter la production et non pour se masturber dans les rues. Un DCE ( Directeur communal de l’enseignement) qui refuse les ordres de ses supérieurs n’est pas digne d’être au service public.

  18. Burukukiye Victor

    Attention attention mes chers amis. Ntega Marangara a commencé comme ca: Une population qui ignore ce que trame un gouvernement irresponsable . Des gens ont commencé à sillonner la commune, en menant des interrogations et des enquêtes abstraites. La population a voulu savoir, et à la place,elle recevait des insultes. Voila comment cela a commencé, Et aujourd’hui, des véhicules sillonent la commune, des gesns inconnus s’entretiennent en aparté avec une certaine catégorie de la population, la population veut savoir pourquoi, et la sauce est prete pour être consommée. Attention, attention. Mettre au froid le DCE ne change rien à l’incredulité d’une population ignorée et sans dirigeants. L’admin n’etait pas là, la police encore moins, seul Nyamitwe dans son grand bureau à Buja, dictait des ordres à qui voulait les entendre. Attention,attention…………………..

    • Christy

      D´après toi il faut interdire löa circulation des véhicules des privés sur tout le territoire burundais. La liberté d´expression ne te dit absolument rien.

  19. Pziser

    « ….la personne qui les a arrêtés, Venant Sibomana, est président du conseil communal de Marangara et directeur communal de l’enseignement. »

    « …un tel comportement des « intellectuels »… »

    Des intellectuels? Vraiment? Vaut mieux pas commenter cela…
    Mais: y a-t-il des conséquences pour ce Monsieur? Une démission immédiate serait la seule conséquence logique pour un pays qui se veut démocratique.

    • Christy

      Pourquoi pas une promotion? Serga a eu la chance d´être avec une européenne, francaise et qui connaît Willy Nyamitwe. Sinon, on ne sait pas où il serait en ce moment.
      Hanyuma bakavuga ngo abarundi baba hanze nibo batukisha igihugu. Igihugu gitukishwa n´ubikorwa mu gihugu, kandi bigakorwa n´abatobikoze.

    • MAYUGI

      Tiens! des intellectuels aux CNDD-FDD…..ça se compte aux bouts de doigts. Même ce peu dont on dispose a été contaminés à voir leurs agissements. A Serges je lui dire « Pole » et courage. C’est un clin d’oeil Serges.

      • Bakali

        @MAYUGI
        Urapingisha diplôme yawe n’iya Gervais Rufyikiri canke iya Piyo Ntavyohanyuma turabe ko ubasumvya! Ba muvuga ivyo muzi! Intellectuel ce n’est pas savoir lire et écrire! Consultez votre dictionnaire de temps en temps!!!

    • Stan Siyomana

      @Pziser: (« Des intellectuels? Vraiment? Vaut mieux pas commenter ca…).
      1. Ou a cause de la mauvaise traduction/the proverbial « Lost in translation »(Uwize (wese na Yaga Mukama?) = intellectuel),
      ou tout simplement parce que « Dans le royaume des aveugles/la tres, tres, tres democratique Republique du Gondwana, le borgne est roi/president,
      l’un des representants des etudiants grevistes de l’Universite du Burundi ne s’est pas du tout gene pour aller sur les ondes pour crier haut et fort que ses camarades SONT DES INTELLECTUELS, alors qu’ils n’ont encore ecrit aucun roman, aucune piece de theatre ou emis aucune idee qui pourrait sortir le Burundi de son SOUS-DEVELOPPEMENT MENTAL (evoque par le vrai intellectuel burundais, l’abbe Michel Kayoya dans l’une de ses oeuvres qu’on aimait tant lire dans notre cours de francais au College Don Bosco, aujourd’hui Lycee de Burengo a Ngozi).
      2. Environ vingt ans plus tard, en 1990? j’etais surpris de decouvrir que la bibliotheque de notre petite univesite/Graduate school (moins de 1500 etudiants) a Glendale, Etat d’Arizona, Etats-Unis, avait des copies des deux romans de Kayoya. VOILA UN VRAI INTELLECTUEL BURUNDAIS.
      Merci.

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