Après le rejet du projet de révision de la Constitution par l’Assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur a perdu son calme. Il est allé jusqu’à annoncer la candidature du président Nkurunziza. Même son propre camp n’a pas apprécié.
Et pourtant, le ministre de l’Intérieur avait toujours clamé que l’Assemblée nationale a le dernier mot sur la révision de la Constitution. Mais voilà que le jour même du vote, le 21 mars dernier, il vient annoncer qu’il restait au président de la République la carte référendaire. En précisant que les propositions qui seront portées au vote de la population seront autres que celles figurant dans le projet rejeté. Quant au financement du référendum, a ajouté M. Nduwimana, la légitimité électorale du gouvernement lui permettra de lever les fonds suffisants.
Le référendum soulevé par le ministre de l’Intérieur va être au centre d’une polémique. L’opposition tire à boulets rouges. Le vote de l’Assemblée nationale remplace le référendum, et vice versa. Ce dont ne semble se préoccuper le gouvernement, qui n’a pas encore réagi sur ce point.
Mais Edouard Nduwimana semble avoir enfourché un autre cheval de bataille. En annonçant tous azimuts que Pierre Nkurunziza sera candidat en 215. « Ce que nous dénonçons aujourd’hui, c’est qu’il y a des gens qui veulent faire croire que la question d’un autre mandat est close. Ce n’est pas vrai. Ce que je conseille aux politiciens qui vont être candidats à la présidentielle, c’est de se préparer en sachant qu’ils auront en face d’eux le président actuel qui sera candidat. Ce sera à la Cour constitutionnelle de trancher dans un sens ou dans un autre et les Burundais devront respecter cette décision », a déclaré un Edouard Nduwimana énervé.
Excès de zèle
Apparemment, les propos du ministre ont été peu appréciés au sein du parti au pouvoir. C’est le désaveu. « Le parti Cndd-Fdd n’a jamais remis au ministre de l’Intérieur ou à ses services le candidat aux élections de 2015. C’est le congrès extraordinaire du Cndd-Fdd, prévu pour l’année prochaine, qui choisira ce candidat » a lancé le porte-parole du parti, Onésime Nduwimana.
Le porte-parole de Pierre Nkurunziza, Léonidas Hatungimana, enfonce le clou. Fidèle à ses précédentes déclarations, il a indiqué que seul le parti Cndd-Fdd a la prérogative de choisir un candidat pour les élections présidentielles de 2015. Les deux officiels ont souligné que « ce n’est pas encore le moment pour le Cndd-Fdd d’annoncer cette candidature ». Même le principal concerné, Pierre Nkurunziza, s’en est toujours remis à la décision du parti.
Confus, « Doudou » a essayé de s’en sortir. Son explication a fait rire : « Je n’ai pas annoncé la candidature…J’ai tout simplement donné des conseils aux politiciens car en politique c’est prévoir. »
Que le gouvernement cèsse de s´amuser avec le peuple. Si le parlement a dit non alors qu´il a été choisi par le peuple pour le réprésenter, il est incompréhensible et il est inaccéptable qu´on passe à côté pour organiser un référendum pour une question réjettée par le parlement.
Que le parlement parte si il n´est plus crédible et ne peut plus réprésenter la voie du peuple.
Reke basha nta wutanyerera! Il paraitrait que Bonaventure a ete declare « sauveur de nation Burundaise » par Nditije.
Si Bonneaventure abaye Hero, Doudou yoba quoi? Sauveur de l’humanite?
Ni Eddy ni ses patrons bose kure babona naho amazuru yabo agera,iyo baza kuba ataribo bamutumye ubu ntaba amaze gukomborwa,malin, malin et demi.
(Malin,malin 1/2.)
Hari ukurota n’ukurazirana,
Yararaziranye,muramutunga….
Doudou, bamwe ngo uri lèche-c., abandi ngo uri valet, abandi ngo uri plus loyaliste que … Urazi ubwenge basi. Mbe hamwe atokwitoza wogikwigwa he? Unyibukije uwundi muhinga yitwa ‘Nzisabira’.
Chers journalistes du journal IWACU, vous avez perdu du temps et du carburant en allant demander la position du parti Uprona chez ce Gaston SINDANO. Il ne représente que lui même. Il fallait aussi lui demander sa position face au vote de l’assemblée. Sindano joue le même rôle que Nduwimana mais avec la casquette de l’Uprona-couple COCO-Sindano
Je suis sûr que ce ministre a un agenda caché: discréditer le CNDD-FDD. Les DD vous êtes bien infiltrés et bonne chance. A bon entendeur salut.
notre chère ministre de l’intérieur est vraiment intelligent, il est parmi les rares burundais juristes capable d’interpréter la constitution . Pour lui l’article 302 n’est pas un problème pour le 3éme mandat du président, si le parlement a échoué, le président va demander au peuple.hahahaaaa!!!! Ceux qui pensent que le président n’aura pas un notre mandat ne savent pas lire la loi selon notre chère ministre.
Encore, notre ministre est l’un des rares bras droit(ami proche) du Président. Il sait que son excellence briguera un notre mandat avant même que le Président le dise à son porte parole ,avant même que son parti le déclare. mama MASABARAKIZA DOUDOU we!!!!!
Qui vivra verra
Faut pas prendre le suivant littéralement.
Un vieux sage de notre colline avait l’habitude de nous dire quand quelqu’un fait preuve de maladresse ou tient un langage déplacé, ngo « Abagabo baravyara imbwa » ou bien ngo « kuba umuntu biragora mugabo kuba imbwa ntibiteba » Quelle sagesse rundi?
il faut qu’il demissionne tout simplement! enough with monkey business!