Des tirs, des explosions de grenades et des coups de sifflet se sont fait entendre ce mercredi 23 décembre en début d’après-midi. A un certain moment, la route principale menant vers Muzinda ne passait pas, les habitats étaient terrés chez eux.
Il n’y avait que quelques jeunes gens qui osaient s’aventurer dans la rue, juste devant leurs portails entrebaillés, pour pouvoir rebrousser chemin à la moindre alerte.
La police affirme qu’il y avait une fouille perquisition en cours. Dans l’après-midi, quelques jeunes dont un rasta connu sous le nom de Pato, ont été arrêtés et embarqués par la police.
Mais tout a commencé ce matin quand plusieurs habitants de ce quartier ont convergé vers une position militaire se trouvant à la 3ème avenue. C’était pour la plupart des femmes. Elles pleuraient à chaudes larmes.
Très remontées contre les militaires de cette position, ces dernières voulaient manifester leur exaspération et demander la libération de 15 hommes dont un cameraman de TV Renaissance, Gilbert Manirambona, arrêtés la veille dans un cabaret de la 4ème avenue du même quartier.
«Il y a quelque jours, vous avez arrêté une vingtaine de jeunes, nous ne les avons plus revus. Nous ne savons pas où vous les avez mis. Peut-être qu’ils sont morts, nous n’allons plus nous laisser faire », scandaient ces habitants, écumant de colère.
«Ce sont nos maris, ce sont nos voisins et nous les connaissons bien, ils sont innocents», lançaient des femmes dans cette foule déchaînée. Elles se sont mises à plat ventre devant cette position pour barrer la route à deux pick-up venus spécialement pour embarquer ces hommes. Ils sont repartis vides.
Ces militaires ont eu même un renfort des éléments de la police mais ces habitants n’ont pas reculé. Ils se sont éparpillés en prenant leurs jambes à leur cou quand ces militaires ont feint charger leurs armes. Au cliquetis de leurs Kalachnikov, ces manifestants improvisés ont levé le siège en rangs dispersés.
L’oppression que vivent actuellement les Sindumuja du Burundi, les noirs sud-africains ne l’ont pas vécu durant l’appartheid.
Une raison de plus pour dire: Non au 3è mandat illégal, illégitime et anti-constitutionnel!
Ces habitants jouent avec le feu. Peut etre qu’ils sont payes pour mourrir. Quelle betise. pour connaitre ces manoeuvres enfantines, veillez enqueter le manupilateur de Sinduje vers Karusi.
@BAGAZA
La police et l’armée tuent, sans aucune autre forme de procès, sans conséquences aucune, sans se soucier de la justice inexistante au BURUNDI, des innocents et vous osez dire que les victimes de la folie meurtrière du régime de Nkurunziza sont payées pour mourir ? Vos propos ne tiennent pas la route. Ils sont purement et simplement irresponsables. Honte à vous.
ah bon vous critiquez les femmes qui viennent se mettre devant les militaires assassins, eh bien si vous aviez un peu de courage vous-même, vous devriez y aller. Ces femmes, ces mères en ont marre de voir leurs proches assassinés et il faut leur courage pour dire assez. En tout temps les femmes ont eu plus de courage que les hommes et bien au contraire , il faut leur rendre hommage. Il n’y a pas besoin de l’influence de l’un ou de l’autre pour une mère, pour défendre ses enfants lâchement assassinés et innocents, même être contestataires n’est pas un crime !
C’est un sujet qui ne doit pas se prêter à la plaisanterie, ces gens meurent pour de vrai et n’ont rien fait pour mériter cette fatalité. Il faut avoir du cœur et un minimum de respect.
Il ne faut pas continuer à souiller le nom de Bagaza! Je vois que vous enviez son nom, faudrait-il envier ses réalisations aussi, mais cela est plus compliqué pour des tarés. Ces habitants de Mutakura sont courageux, ils ont vu qu’ils avaient affaire à des inconscients, insensibles aux réclamations pacifiques, oui il va falloir le faire car de toutes les façons, qu’on soit docile ou pas, la réaction des tueurs est la même, ils tuent sans autre forme de procès. Courage habitants de Mutakura et autres quartiers. Quant à celui qui se moque de la réaction du people en détresse, je dirais qu’il faut donner le temps au temps, « buraca bugacana ayandi ».
Ndiko nishura uwiyita Bagaza kururu rubuga Ndakubwira ko Abarundi bamwe bamwe bataye akaranga
ku Buntu Imana yari yaratuhaye Iyo bibaza ko ukwica ariyo Solution ntibagire n ikigongwe cabo Bavyeyi bamaze
amezi indwi bahekugwa ubu batanguye kwiheba baja kwicara mw ibarabara
Nayo kuvuga ngo bahenzwe na Sinduhije ubwo n ubwoba mumufitiye kuko ama bamushira mu mafuti yakozwe
n inzego zocungereye abanyagihugu Iyo twibutse ko bamushize ku Gitero cakozwe n ubutegetsi mu Cibitoke bakabura
ivyagirizo Nobabwira ko batazokwigera baronka Sinduhije Alexis mu rayo mafuti bariko bakorera Abarundi Kuko nUmushingantahe agendera Amategeko kandi yubaha zina muntu mu biwe no mu vyiwe
Ariko bamenye ko uyu musi kubona ataco bubaha ataco batinya kuko n ababavyeyi ntibabagera umutwe Mugabo hazoteba haboneke Ubutungane Abo bose bitwaje Inkoho bica Abarundi ngo nukwo bari mu nzego canke ngo nukwo bashigikiwe n inzego umusi utaruwu bazovyishura
Donc toi Bagaza tu trouve normal qu’une mere ne demande pas son mari ou son fils quand il est arrete? Demande ce n’est jouer evec le feu, et ce n’est pas une betise sache le !!!!
Mbega abo bafise ibigwanisho muri ayo ma quartiers.barashe hasohoka ibigori ou amasasu?umwicanyi Wese n’umwicanyi.abirirwa baricwa bagakurwamwo n’imitima ntaco mubivugako.ntawaremew kwicwa.mwigir’aberanda Imberè y’amaso y’abantu Ariko Imana yo irazi Akabi kabarimwo.Mana kingira uburundi n’abarundi