Les conditions pour des élections paisibles ne sont pas réunies. L’Eglise catholique a lancé un message fort.
Le message a été diffusé tard dans la soirée, aux alentours de 22 heures, par la station catholique Radio Maria. L’Eglise catholique n’a jamais été aussi peu diplomatique. Déjà, son dernier message avait été jugé « très direct », celui-ci, diffusé à la veille du sommet de Dar-Es Salaam, va encore plus loin et bat en brèche tout le discours développé ces derniers jours par le président et son entourage.
En effet, alors que le président Nkurunziza, qui a déjà lancé sa campagne électorale ce dimanche, ignorant superbement la situation qui prévaut dans la capitale, et soutient que « la paix est totale sur 99% du territoire et que ce n’est pas un ou deux milliers de manifestants, à Bujumbura, qui empêcheront la tenue des élections », les pasteurs de l’Eglise catholique font un autre constat: « les conditions pour des élections apaisées ne sont pas réunies ». Ni moins ni plus.
Les évêques catholiques égrènent sans concession toute une série de problèmes cruciaux du moment. Ils rappellent les affrontements entre les manifestants et la police, les blessés, les nombreux emprisonnements, les écoles fermées, les morts, etc. Pire, même à l’intérieur du pays, disent les évêques, « la peur est omniprésente ».
« On a ignoré nos conseils sur les risques liés au 3ème mandat » regrettent encore les évêques. La Conférence des évêques rappelle que « des gens avaient déjà menacé de combattre cette candidature qui viole la Constitution de la République, lue dans la lumière de l’Accord d’Arusha. »
Ils fustigent l’arrêt rendu par la Cour Constitutionnelle. « On avait placé un espoir dans cette Cour, vous avez vu le résultat ». Pour eux, cette question n’est pas seulement « juridique » mais « politique ». Les évêques enfoncent le clou en dressant le portrait d’un « vrai leader qui, s’il le faut, sait se sacrifier pour l’intérêt supérieur. »
Les évêques catholiques dénoncent par ailleurs le manque de pluralisme médiatique, les radios fermées ou empêchées d’émettre sur tout le territoire. D’après eux, il est est inacceptable que seules les stations proches du pouvoir soient les seules à pouvoir travailler.
L’Eglise catholique dit qu’elle ne veut pas cautionner un processus électoral aussi biaisé, qui se tient dans un climat tendu: « Les résultats de celui-ci risquent de diviser les citoyens au lieu de les réconcilier et de les faire progresser sur le chemin de la paix et du développement. »
L’Eglise catholique menace
L’Eglise catholique demande un report des élections, l’arrêt de toute forme de violence, la réouverture des radios et le droit d’émettre sur tout le territoire bref, des conditions suffisantes pour que des élections puissent se tenir dans la sérénité.
Sans quoi… L’Eglise catholique est catégorique: « si au 17 mai nos souhaits exprimés ne sont pas pris en compte, nous demanderons à nos prêtres qui sont dans les démembrements de la CENI de prendre la décision qui s’impose ». Le retrait.
Les évêques rappellent leur engagement dans une convention signée avec la CENI : « Il y a une disposition qui le prévoit au cas où le processus électoral semble inacceptable par manque de vérité, de justice pour tous et de perspective de réconciliation. »
Dans un entretien avec Radio Vatican, le président de la Conférence des évêques catholiques du Burundi ira même plus loin en demandant aux autorités de ne pas « prendre à la légère » la situation actuelle. « Il faut veiller à l’intérêt national », « renouer avec la voie de la concertation » conseillent les prélats, « nous avons des dirigeants qui disent croire en Dieu, nous les interpellons. »
Kirinyota, bonjour. Tu n’a jamais cru que ce president croit en Dieu mais tu as cru en les agenda caches derriere le refu a Nkuru de briguer un mandat dont il a droit, d’apres l’art 96 de la constitution!! Seul Dieu est grand lui qui fera taire les …. Quant a Nkuru, croyant ou pas c’est son affaire avec son Dieu!!!
Bantu mwitwa abakozi b’Imana mugahengama mwikwegera ishavu ryayo. Mwarinze mutorana iryo banga vyabasaba gutunganiriza abantu mudahengamye niyo nyene igitsure coba kiva ku mapuissance. Mwibukeko mutari abasanzwe. Tubikora yinumiye twibaza ngo ntibibona. Yo ibona ibwina bw’imitima kandi ntaco idakurikirana nuko ikora kumwanya wayo. Aho ntimwovuga ko mutazi ivyihishe inyuma y’iyi myiyerekano bidashirwa ahabona ariko iyo mw’ijuru yoyo ibona. Ukugwana, uguhora, ugutegeka, ukuroranya ibintu n ukw’Imana. Nakebura
None ultimatum ntirahera? Abungere ba Ecclésia catholique ni bafate ingingo rero yo gukuramwo muri CPI abo barungitse kubaserukira kuko nta nyishu baronse ku vyo basavye.
Abo bara hagaze mu mwanya wa Nyagasani, ku tumviriza impanuro baguha, nyene uba ufise ikibazo, kandi bica bikugwa nabi, ngirango baramuhanuye, uko bishoboka kose ariko mugabo Nkurunziza yanka ku vyumviriza ngaho rero bira mukomeranye,azova Dare salum yerekeza he?, mu Burundi yagira aturire?, ya ba atagira isoni, nagumeyo nyeni, Kikwete akomeze amuhe indaro,mu nyuma abarundi bazo kwihweza i vyiwe ni ba mugirira ikigongwe, bazo cya bamutumako aze naho nyene bidashobotse azotereza ya sentare mpuzamakungu kugira yisobanure .
Que ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendent. Il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Les evêques catholiques parlent publiquement parce qu’on n’a pas su entendre leur conseil discret et diplomatique. Nkurunziza et sa clique finiront par partir le peid au cul, botter dehors. Alors il se pourrait qu’ils soient obligés de mettre une croix sur leur retraite. Il se pourrait qu’on les mette devant un tribunal accusés de trahison et de crimes de guerre et autres crimes contre l’humanité.
Les mêmes mains zikura ubwatsi peuvent gutera ivyatsi. Ce sont des proximités étranges que notre culture a creées. Je le dis et je le repète, chaque homme a le choix qui devient alors son destin. Nkurunziza a eu l’occasion de partir respecté, maintenant il nous demande de kumutera ivyatsi. Il va être servi, il est déjà servi et cela sera son destin. Il faut parfois savoir écouter autour de soi, quelqu’undisait il n’y a si longtemps que la question n’était pas comment on arrivait au pouvoir, mais plus, comment on quittait le pouvoir. Savoir choisir la bonne sortie n’est décidement pas art simple.
Hanyuma Nkurunziza avuga ngo uburundi 99 % buratekanye,, ico yihendako ni uko burya bujumbura,, ni nk ‘umutima wumuntu,,iyo umutima wumuntu ugwaye ibihimba vyose bica bigoyagoya,,ntaco ibindi bihimba vyumubiri biba bigisubira kwimarira,,,,ikibazo rero ca bujumbura ntagifate minenegwe rero. Iyo yumva impanuro kare nta bintu nkibi twari kujamwo,,,niyiyumvire nkurya mwana Nepomuseni Komezamahro yapfuye yishwe ,,,yishire mu kibanza cumuvyeyi ingene yobabara nkubu yumvise nkurya muhungu wiwe mukuru yishwe,,,,,,,vraiment President Nkurunziza il vient de rater l’occasion d’être rurangiranwa,,,iyo apfuma atanga ba bunyoni ,,canke ba dorufu bakitoza,,mama wanje ntaco twari kuvuga,,,
Oya nukuri akagaye nkurunziza agaya banyakubahwa Abasenyeri bacu karanukuye,,,,nico gituma uko bigenda kwose nkurunziza ntashobora gusubira kudutwara,,azopfuma adutwara duhagaze neza ku mpanda,,,,kuko niho mbona yodutwara nkuko bimubereye,,,,mbe abantu bafashe bagakerera ababikira babanyamahanga,,,asubiye gutwara hoho bazokerera ama congrégation yooose,,,,,
Je n’ai jamais cru que ce président croit en Dieu! Pas du tout en tout cas.