Cette nouvelle technique de chirurgie par de très petites incisions, contrairement à la chirurgie classique dite «à ciel ouvert», est lancée à Kira Hospital.
Une conférence a été organisée dans cet hôpital ce jeudi 8 novembre au terme d’une campagne opératoire et de formation en chirurgie mini-invasive. Elle a été dispensée par des docteurs chirurgiens.
Ces médecins sont regroupés au sein de l’association ’’Marchez Nord-Sud’’ (MNS) basée en Belgique. C’est dans son projet de soutien à la formation médicale dans les pays en développement.
Le Dr Sylvain Niyonkuru, chef du service chirurgie à Kira Hospital tient à préciser : «Ce sont des soins de haute technologie consistant en une opération dont les cicatrices post-opératoires sont réduites. Les risques d’infection sont minimes».
En plus, ce spécialiste évoque la limite du temps consacré à l’opération et la quantité réduite d’anesthésie. Cela influe sur le temps de séjour du patient car il rentre chez lui sans les longues semaines voire des mois sur son lit d’hôpital.
De ce fait, les frais d’hospitalisation et la durée de l’arrêt du travail diminuent. «Une personne opérée avec cette technique peut rentrer le lendemain. On en a fait l’expérience», se réjouit-il.
Cependant, il y a quelques soucis, comme l’affirme le président de l’association ’’Marchez Nord-Sud’’, Dr Christian Ngongang Ouandji : «Des risques existent mais dans une moindre mesure. Il s’agit du saignement et des problèmes de respiration lorsque ce sont des voies respiratoires utilisées dans cette opération».
Signalons que quatorze patients ont été déjà opérés à Kira Hospital en utilisant cette nouvelle technique chirurgicale au Burundi.