Ces membres au sang chaud et au tempérament bouillant de la Ligue des jeunes du parti au pouvoir ont encore une fois frappé à Kirundo, à Mwaro, … Cela porte un nom : « Intolérance politique». Et comme d’habitude le parti de l’aigle ou l’administration minimise les faits, parle de « cas isolé », brandit le principe que « la responsabilité pénale est individuelle». Pourtant ces « cas isolés » se multiplient de même que ces « responsabilités pénales individuelles ».
> Shinge et Rugero : quand les démons de l’intolérance se réveillent
> Bubanza : des hommes armés veulent en découdre avec les Imbonerakure
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> Nyabikenke, dans l’œil du cyclone Imbonerakure
Cependant à Bubanza, il arrive que le « chasseur » devienne « gibier ». A Ruyigi, sentant la menace MSD & Cie arriver, ces jeunes militants zélés activent leurs réseaux pour demander de l’aide.
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C’est en connaissance de cause, pour avoir assisté à la descente aux enfers du Burundi et au rôle joué par les jeunes militants de tous bords que Mme Sylvie Kinigi parle. Cet ancien Premier ministre sous le gouvernement de Melchior Ndadaye en 1993, s’est confié à Iwacu.
Postulat de base pour Mme Kinigi : le pluralisme politique est là et c’est un processus irréversible, il est impossible de faire marche arrière. « Ayant été Premier ministre au moment où le pays posait ses premiers jalons sur la voie du respect des principes de bonne gouvernance politique, économique et sociale, je suis de ceux qui croient au dialogue et qui souhaitent voir le processus démocratique se consolider. »
Selon elle, malgré les soubresauts actuels caractérisés par le non respect des principes démocratiques, tout n’est pas perdu. « Il faut que les amis du Burundi et tous les acteurs politiques interpellent le gouvernement et le parti au pouvoir pour leur rappeler un principe : ils sont comptables de tout ce qui se passe dans le pays et un jour ils devront en répondre.»
Pour cet ancien Premier ministre qui a tout vu venir en 1993, il se remarque aujourd’hui des faits qui rappellent cette crise. Actuellement, explique-t-elle, il y a des sortes de signes avant-coureurs, des actes ou des agissements qui présentent des similitudes avec ce qui se passait en 1993, en 1994 et même après. « Ils sont perceptibles aujourd’hui. On sent la peur au sein de la population et il y a cette intolérance entre les formations politiques qui monte d’un cran. »
Et ce n’est pas tout, souligne Mme Sylvie Kinigi, on sent également que le président du Conseil des sages du parti au pouvoir n’est pas prêt à organiser des élections libres, transparentes et apaisées. « Il y a aussi aujourd’hui, une sorte de résistance face aux choix politiques à opérer comme en 1993.»
Il estime que cela relève d’un complot : « Ils veulent neutraliser tous les partis de l’opposition. Ils disent qu’après le Fnl, l’Upd, l’Uprona, c’est le tour du Frodebu. » M. Ngendakumana estime qu’il faut un dialogue sur la gestion de la sécurité. Même si le Cndd-Fdd fait la sourde oreille, déclare-t-il, nous allons adopter des stratégies nationales et internationales pour mettre fin à ces tensions vives occasionnées par les Imbonerakure.
Cet ancien Premier ministre analyse une peur diffuse du changement : « Le parti présidentiel n’entend pas quitter le pouvoir encore moins organiser un dialogue. Il faut accepter de s’asseoir avec les différentes forces politiques du pays et les organisations de la société civile qui peuvent jouer la médiation. »
Mme Sylvie Kinigi souligne que les forces de l’ordre doivent rester républicaines, professionnelles : « Le pouvoir est en train de transformer la police en une machine à mater, une machine de répression. »
Pire encore, selon elle, la jeunesse est de plus en plus sollicitée pour des actes anti démocratiques. « Elle devient de plus en plus instrumentalisée. Et cette pratique conduit à la dérive, c’est une arme à double tranchant qui peut se retourner contre ce même pouvoir. »
Une force pour construire et non pour détruire
Elle témoigne et donne des exemples: « Partout au monde où la jeunesse a été embrigadée, cela a fini en catastrophe comme au Libéria, en Sierra Léone, en Côte d’Ivoire, au Kenya et, tout proche de nous, au Rwanda, sans oublier ce qui s’est passé chez nous en 1993.»
D’après Mme Sylvie Kinigi, c’est comme si les gens étaient devenus amnésiques, ne voulaient pas tirer la leçon de ces expériences malheureuses, douloureuses.
Et de conclure : « Une fois sa force bien canalisée, la jeunesse devient le pilier du développement, de la cohésion sociale, un instrument de la reconstruction et non de la destruction. »
Une seule chose est claire le Bdi de 2014, n’a rien à voir avec celui de 1993. Reka barukarishe, hari haho aribo rwomwa !!!
Mbega ba bashingantahe bagiye he? Kuva kera hageze mubihe vyo guhagurukira ukuri baranyegera. Bari hehe ngo bagire ico bashikirije nabo? Mbariza Edouard ko abazi?
Mme Sylvie Kinigi, il faut que vous prêchiez par l’exemple. Vos slogans et interventions de la Journée internationale de la femme du 8 mars dernier n’avaient que du piquant politique, ce qui laisse croire que vous étiez en pleine manifestation contre vos adversaires politiques au Pouvoir à voir la mauvaise tournure de l’événement. Ne peut-on cependant parler d’instrumentalisation de l’UFB sensée être un organe apolitique? Avouez alors clairement que les femmes upronistes l’ont carrément politisée et ethnisée si charité bien ordonné commence par soi-même!
Mupfasoni, wari ukwiye kuba non partisane ukanahanura abaporona musangiye umugambwe bakareka amanyanga barimwo bavuza induru ngo genocide. Uburundi bwaguye mw’isanganya kubera intwaro y’ugukumirana ya Uprona kuva uyo mugambwe wigaruriwe na Micombero n’abamukurikiye. Nyakubahwa kinigi nagira nkwitumire umbarize ba Manwangari , Busokoza n’abandi iyo bashize Nyakubahwa President Melchior Ndadaye. Aho birirwa baratamba ku muvyimba abarundi bitoreye indongozi hanyuma bakabahekura, burya abarundi baratekereza basi! Ico ntakubwiye umutima wawe ukikwibutse. Intwaro yacu ahubwo tuyisabira ku Mana ngo ikomere ibandanye nyabuna yubahiriza umurundi wese, ivyataye kuw’amazi abigaruriye Uprona.
Mm Kinigi, merci pour votre temoignage.
Merci aussi pour Iwacu-Burundi d’avoir publie cet article.
Mais tout le monde sais quelle agenda se cache deriere ces articles sur le suppose genocide qui se prepare…
Mwibuke kw’IMANA ibabona. Muvyibuke. Turana babona natwe.
Nous
Kinigi yagize analyse nziza.kandi burya agasozi kintahanugwa kahiye abagabo babona.ico nsaba ugwsruka nkanj.dufate ikibazo uko kiri.biragaragara ko cndd fdd.igomba kwigumira kubutegetsi.ivyo rero iyo amategeko atabirekura inzira nimwe.la violence couverte de demagogie ethynico-politique.ninaco gituma mu burundi inzira nimwe ethnique – achat de conscience.Ubwoko muburundi nticari kikiri ikibazo.muga murindir bagiy kukigira ikibazo.ico nsaba aba cndd fdd bumutima ntibemere iyo nzira.hama abatutsi.mugahirahira mukanka umuhutu wese.mukamwita cndd fdd.muzoba mukamiye mucoze.abansi ba democratie.ninaco gituma nsaba ko abakunzi ba democratie twofatana munda.tutinubana.aho abashaka guhata ibidahadika bazobura inzira.twime amatwi les extrmiste tutsi et hutu.izoba ari intsinzi kubarundi bose.
Freud, ndakuramukije.
Kenshi iyo Umuntu adashaka gutorera inyishu ingorane, afata inzira ya hagufi.
Amajambo yo gukumira Abandi mu Burundi kuva kera ntabuze: Extremiste, Extremistes de Bord, Inyankaburundi, Abahutu b`i Bururi, Tutsi du Tiers-monde, Abatutsi b`abahima, Abatutsi b`abanyaruguru, Abatera mikoshi, Ikibazo c`Abahutu n`Abatutsi caraheze, etc… ect… .
Ukwama dufatira ibintu ikivunga aho gutorera inyishu ingorane zihari nico kizotuma twama turi inyuma haba mu kwishira n` ukwizana canke mw`iterambere.
Kuvuga ngo twime amatwi aba Extremistes ni vyo bizodukiza, mbona ari ugushaka kuguma hahandi; urwo rurimi rwakoreshejwe kuva kera ariko ntirwabujije ko ingorane zibandanya gushika n`ubu.
Abo wita Aba Extremistes baragoye kumenya.
Nibaza ko ingorane mu Burundi zizogabanuka ari uko Abantu bamenyereye kubahuka kuja hamwe bakagaragaza ibibabaje mu mwyiyerekano ifatiye ku mahoro, aho gutara munda. Ni vyo, Leta irafise ububasha bwogufata ingingo canke kuburagiza imyiyerekano! Ariko sinibaza ko kubuza Abantu kugaragaza ikibari ku mutima ari yo nzira nziza yogutorera umuti ingorane igihugu kirimwo!
Kwishira mwo naho ko mu Gihugu atangorane zihari , nibaza ko ari ukwihenda cane.
Nsubiye kubaramutsa amahoro.
MNF
Bwira izo mbonerakure bahendwa naba GIHAHE mu KIRUNDO
Mme Sylvie KINIGI, il vaut mieux tard que jamais car, après la mort de Melchior NDADAYE en 1993, votre attitude a été plus qu’ambigüe. En fuyant par exemple avec ceux qui étaient en train d’encourager les massacres d’innocents un peu partout dans le pays, vous avez démontré à suffisance que vous partagiez leur point de vue et leurs agissements. Votre attitude a cette époque, a été, à mon avis, plus que détestable… ! Vous auriez dû reprendre les choses en main et essayer de limiter les dégâts…. ! Vous en aviez les capacités politiques mais vous n’avez rien fait que fuir vos responsabilités avec ceux qui ne voulaient rein faire pour arrêter les massacres des milliers de Tutsis…! Non, désolé, votre passé ne passera pas comme ça et j’espère que la CVR, si un jour les DD se décident de la mettre sur pied, aura des questions claires et nettes a vous poser en tant que témoin de première heure des évenéments d’octobre 1993 et pourquoi vous n’avez rien fait… !
ERRATA:Debut du genocide au Rwanda le 07/04/1994.
@Jean :Bonne analyse de la situation politique actuelle du Burundi. Néanmoins, j’aimerais apporter une nuance sur votre analyse. Le régime Habyarimana avait réussi à diviser les partis d’opposition hutu,en réussissant à les convaincre que, malgré leurs divergences sur les matières politiques, économique ect…),leur ennemi commun restait le « FPR,Tutsi ».C’est ainsi que les partis hutu-power(MDR-Power,PL power,PSD –Power) sont nés, devenus brusquement, proche du MNRD et CDR, partis extrémistes aux affaires.
C’est la raison pour la quelle les politiciens Hutu, qui n’avaient ralliés dans ca clique anti-tutsi, ont été massacré dès le premier jour du début de génocide (07/04/2014).
A ce que je sache, comme observateur neutre,les partis (FNL-Nyakuri,CNDD-Nyakuri,FRODEBU-Nyakuri,UPRONA-Nyakuri….) n’ont pas encore l’idéologie anti-tutsi. Le CNDD-FDD veut seulement conserver le pouvoir ,pour longtemps possible, en affaiblissant, les partis d’opposition hutu, et en jouant sur la carte sensible(ex :CNTB,,…)trop sensible négativement pour le parti à majorité tutsi « UPRONA »,mais sensible positivement pour les refugiés hutus de 1972,1993,..rentrés de la Tanzanie.
Vive le parti au pouvoir; le seul garant de la paix, de la réconciliation nationale et du développement durable de notre chère patrie!!!
@Muhutu (« developpement durable de notre chere patrie!!! »).
1. Pour l’annee 2012, le » BEAU PAYS DE MWEZI GISABO » avait un produit interieur brut (PIB) (par habitant ) de 282 dollars americains, et etait classe 181 eme sur 183 pays.
(Voir « List of countries by GDP (nominal) per capita », http://www.wikipedia.org).
2. Pour l’annee 2013, la croissance du PIB etait de 4,8% pour le Burundi alors que la moyenne pour l’Afrique Noire etait de 5%.
Et meme le docteur Donald Kaberuka, President de la Banque Africaine de Developpement (BAD) n’est pas satisfait:
« Tout le monde se satisfait d’un taux de croissance de 5% du PIB du continent depuis plusieurs annees.
Mais ce n’est pas ce don’t l’Afrique a besoin. Avec la forte croissance demographique, le niveau de croissance necessaire devrait se situer a 7% ».
(Voir « Donald Kaberuka: avec de meilleures infrastructures, l’Afrique pourrait atteindre un taux de croissance de 7% », http://www.agenceecofin.com).
3. Un taux de croissance de 7% permettrait de doubler le PIB en delai de 10 ans (=the 72 rule).
Merci.
Urabesha abandi ntiwibershere ngo » MUHUTU ». Naho woba uri MUTUTSI nta na kimwe uzohindura ku nteguro y’Imana atari mwe ya Abbe Muhungantahe canke imwe yaturira isoko. Desole.
@Muhutu
1. La situation d’un pays comme le Burundi (en matiere d’industrialisation) pourrait etre plus grave qu’on ne le croyait.
(Voir Ricardo Hausmann and Cesar A. Hidalgo: How will the Netherlands earn its income 20 years from now? A growth ventures analysis for the Netherlands Scientific Council for Government Policy (WRR) », http://www.wrr.nl).
2. D’apres une equipe de chercheurs de Kennedy School of Government de Harvard University aux Etats-Unis, (equipe l’economiste venezuelien professeur Ricardo Hausmann) qui a etudie 800 produits qui s’echangent dans le commerce international et pour 128 pays du monde en utilisant des concepts comme « product space », « economic complexity index », « product complex index » (PCI), « complexity outlook index »,…
(Voir Ricardo Hausmann et al., 2013: « The atlas of economic complexity: mapping paths to prosperity », 364 pages, http://www.hks.harvard.edu).
3. Si l’on essaie d’appliquer leur methode, il paraitrait que meme si le Burundi ajoutait le nickel a ses exportations d’or et de produits agricoles (cafe, the, coton,…), ces produits sont notoires pour leurs « product complexity index »qui est minimal (PCI = -2,58 pour le coton, le riz, le soja, alors que les machines exportees par l’Allemagne, Italie et Autriche sont les plus complexes dans leur fabrication avec PCI= + 2,27). Donc le Burundi ne pourra pas avoir de bons prix pour ses produits, puisque plusieurs pays.
« Quand des industries sont connectees et complexes, elles se groupent ensemble densement au milieu de l’espace produit/product space. Quand elles sont simples et non-connectees, elles sont eparpillees sur les contours du graphe ».
Donc il serait tres difficile de trouver une autre industrie qui « est assez proche » pour transfert de connaissances et expansion.
(Voir Richard Walker: « Become complex or stay poor », African Business magazine, April 2014, http://www.exacteditions.com).
Merci.
Muhutu, ndagusavye uhindure akazina kaw, erega ivyo wanditse umengo wavyanditse kwizina rya bahutu bose! Ariko sivyo. Mbega ubona « DISCIPLINE » yavuzw umuhisi hari aho uyibona mubutegetsi bwacu? Turengere ubwoko tuvuge ukuri!
Bravo. Information équilibrée, finalement on n’oublie pas ( ). On a bien compris , chers jeunes. Play your role to make a change , good lessons for pour leaders and young people.
Monsieur iyi article nta macakubiri arimwo kandi ntakinyegezwa abarundi batazi. Ndazi ko iyo mvuze ukuri utabi publier , ndagusavye ubishireko. Kuko birakenewe pour les generations du present er de demain afin de costruire un burundi paisible et juste.
Tous les signes montrent que la démarche, les agissements du pouvoir, les faits dans la gestion des affaires du Burundi ressemblent à ce qui s´est passé au Rwanda avant le génocide:
– Au Rwanda, il y´avait plusieurs partis, le gouvernement Havyalimana les a divisés, il a encouragé les clivages régionales, il a créé les milices (interahamwe, impuzamigambi), les emprisonnements injustes, il´humiliait ceux qui ne partageaient pas sa vision, il a créé la radio mille collines, le journal Kangura, etc.
– Au Burundi, le gouvernement a divisé et continue à diviser les partis, il emprisonne ce qui ne sont pas d´accord avec lui, il a créé sa milice Imbonerakure, il les forme et les arme aujourd´hui. Il humilie les opposants, il a créé la radio Rema FM, le journal en ligne Nyabusorongo.
Le Burundi est le seul pays au monde qui chasse un organisme des Nations Unies pour qu´il ne crie au sécours de la population. Le Burundi est le seule pays au monde qui condamne les manifestants pacifiques à l´emprisonnement à perpétuité, dans le but de faire taire tout le monde.
En plus, le gouvernement burundais opte pour affamer la jeunesse en mettant les étudiants à l´oisiveté par la fermeture des universités des pauvres; ceci pour les pousser à mendier leurs survies au parti présidentiel, et ainsi les rendre facilement manipulables.
Au moment opportun on leur donnera à manger et on les utilisera comme des machines à tuer et à piller.
Avec éventuellement les faux billets que la documentation a mis sur le marché, tout sera prêt juste avant les élections.
N´oublions pas aussi qu´il y´a des contrats des travaux en vue, notamment dans les chemins de fer, les centrales hydroélectriques, les routes, etc..
Les pays qui soutiennent ce gouvernement devraient donner des conseils constructives et ne pas prendre part aux massacres multiformes (politico-socio-économique et même régional) que le gouvernement semble préparer.
Cher Iwacu, quand vous qualifiez ce genre d’actes comme simple « intolerance politique’, vous pechez par exces de naivete. Ces tueries et crimes n’augurent rien de bon et depoasse le cadre d’une simple intolerance politique.
Nous nous souviendrons madame le premier ministre tout de même de votre ultime volonté de dialogue dans les moments les plus critiques de notre histoire et je cite « Ivyo binywamaraso, ntaco tukivugana! ». Fin de citation.
Que dit cette Dame avec tout ce qui couronne son background politique. Si le CNDD FDD ne quitte pas le pouvoir ( smile) Mais..écoutez ( ) quoi de nouveau au Burundi? Elle est même , qu’elle n’oublie combien nous avons été souffert suite aux malheurs causés par son Parti UNORONA. On l’a respecte ( « elle » en personne pas l’UPRONA) mais on reste convaincu que rien ne se fait aujourd’hui qui n’a pas été fait par son Parti UPRONA – « C’est la sève de cet arbre maudit ‘. Heureusement, en mois que ces mots ne lui sortent directement de sa bouche, elle ressent l’odeur des anciens sans échecs ( Tutsis) et sans défaite (Hutu), la manipulation politicienne des jeunes universitaires Tutsi d’un cote et des JEDEBU ( Hutus de l’autre cote). Elle ne croit plus encore aux fameux mots » Umuhutu ni Boro » ou encore moins de ce sloga Hutu, Kubita Nyabusorongo. Je pense et sans nul doute que Kinigi comme les Ntibantunganya, Buyoya, etc, devraient dire quelque chose un jour sur leurs responsabilités. Du reste, de l’UPRONA ou CNDD -FDD, ce n;est pas le temps qui crée de l’amnésie mais bien des faits réels. La lourdeur des crimes commis par ce parti n’est pas loin supérieure de celui de l’UPRONA al adifference que le CNDD -DFF expose les cadavres tandis que l’UPRONA reste expérimenté dans sa technique unique au monde d’enterrer » (appelons cela comme tel pour respecter les nôtres, les vôtres/ les siens mais ntibahamvye baranyegeje »). Dans tous les cas, trois choses ne se cachent pas le soleil, la lune et la verite.
Ils sont comptables et devront répondre un jour. Me Kinigi, vous ne nous avez jamais dit à propos de la gestion du pays après la mort de Pd Ndadaye. Le résultat fut un génocide de tutsi de certaines régions. Vous etiez premier ministre, on se pose plusieurs questions sans pouvoir trouver de réponse. Ex.que savaient les services de renseignements avant l assassinat de Ndadaye. Qui a ordonné que l armée reste dans les camps alors que le génocide était en exécution ? C’est bien de donner des leçons mais avant je crois que chacun devrait faire le bilan de son action et de ses manquements.
@Hat
Oui, Mme KINIGI a une memoire tres courte…! Elle devrait a mon avis se taire et faire profil bas car ce qu’elle a fait apres la mort de NDADAYE peut etre qualifie de non assistance a peuple innocent en danger..! J’espere qu’elle repondra un jour de ses manquemnts tres graves..S’elle a tout oublie, nous qui avions perdu des centaines de membres de nos familles, fauches par ISEGENYA, n’avons rien oublie…! ! Mme KINIGI dervait s’exopliquer la-dessus..et dire devant tout le pays pourqoui elle a prefere fuir au lieu d’agir et essayer d’arreter le genocide des Tutsis du Burundi…!
@cendajuru,harya simwebwe aba CNDD-FDD(abategetsi)bakunze kuvuga ngo ntidufatire mukivunga?Ngo ntivyitirirwe imbonerakure,ngo bahanwe kugatwe kabo!None bikujemwo gute wewe ngo ufatire mukivunga aba UPRONA?Ntamugambwe n’umwe kw’isi usanga ufise amategeko yo kwica,gusahura,…ni abantu baba bayirimwo babikora!Jewe ico tudahurizako na CNDD-FDD n’uko ariyo yambere mugukingira ikibaba abo bakoze amabi bo muri UPRONA,vyagera kubo muri CNDD-FDD bikarenza urugero!Sinzi nimba iyo muriko murapfunga mu nica aba FNL,aba MSD,aba FRODEBU jewe sindumva mubagiriza ko aribo bazaniye amakuba u Burundi!Nka Radjabu,Bamvuginyumvira,Fundi,Domitien,Rufyiri Gabriel,Alex Sinduhije ,….boba bari mubicanye 1972?1988?1991,1993?….Mais ababikoze murabazi,kandi mwabahaye amabanga akomeye,…Ico utwigisha nikihe bwana @Cendacuru?
@mugunza,
Bien dit…, MUGUNZA… ! Je m’en rappelle comme si c’était hier…et comble de tout, c’était au plus fort des massacres de milliers de Tutsis innocents qui ne savaient même pas qui était M.NDADAYE…! Notre ancien Premier Ministre devrait faire profil bas…! Non seulement elle n’a pas été à la hauteur de sa tâche aux moments les plus difficiles (alors qu’elle en avait toutes les possibilités..), mais elle a préféré fuir avec ceux qui encourageaient les massacres d’innocents y compris eleves, femmes, veieillards et enfants un peu partout dans le pays et qui avainet la malchance d’etre nes Tutsis…..! Non, Mme KINIGI, on n’a rien oublié…. ! Le ridicule ne tue pas..!