A la surprise générale, le leader de l’opposition burundaise et président de la coalition « Amizero y’Abarundi » a pris part à la séance inaugurale de l’Assemblée nationale issue des élections contestées du 21 juillet 2015.
Lundi 27 juillet, 9h 25. Crâne rasé, costume noir, cravate rouge sur chemise blanche, Agathon Rwasa fait son apparition au perron du Palais des congrès de Kigobe. Le service de protocole lui montre son siège. Aussitôt installé, il baisse la tête, l’œil collé sur son Smartphone.
La presse remarque sa présence dans un hémicycle où seuls sept députés sur 121 ont déjà pris place. Il est aussitôt mitraillé par les flashes de photographes. Un journaliste essaie de l’approcher pour lui demander pourquoi ce revirement à 180 degrés car, jusque la veille au soir, il jurait qu’il n’occuperait pas son siège. « C’est la première séance. Je ne sais pas encore ce que sera la suite », glisse monsieur, plutôt l’honorable Rwasa, gêné. Un cadre du service de protocole arrive pour écarter le journaliste. Le leader d’Amizero y’Abarundi se sent délivré. « Genda sha ! » (Va-t-en ! »), lance-t-il. Il baisse la tête et replonge sur son appareil téléphonique.
Dans l’hémicycle, une douzaine de députés de la coalition Amizero y’Abarundi et les trois députés Batwa s’ennuient dans leur siège. Les fonctionnaires de l’Assemblée nationale commentent : « Aucun d’eux n’a jamais siégé à l’hémicycle. C’est pourquoi ils ont été si matinaux. »
10h 09. Les gros pontes du parti au pouvoir commencent à prendre place à l’hémicycle. En tête : Pascal Nyabenda, président du parti. Suivront Gabriel Ntisezerana (président sortant du Sénat), Edouard Nduwimana (ministre de l’Intérieur), Denis Karera (président de la ligue des Imbonerakure), Mo-Mamo Karerwa (première vice-présidente de l’Assemblée sortante), etc.
11h 10. C’est le début de la séance. Aucun député issu d’Amizero y’Abarundi, aile Charles Nditije, n’est présent. Pourtant, c’est un d’eux, Térence Ndikumasabo qui, pour être le doyen d’âge, devait présider les activités jusqu’à l’élection du nouveau Bureau. Constatant l’absence du député Ndikumasabo, Pierre Claver Ndayicariye, président de la CENI, prend la parole et annonce que la séance sera dirigée par Immaculée Nahayo (présidente de l’Assemblée nationale à la première législature post-transition).
Au cours de la longue lecture des noms des députés, comme l’exige la loi, Agathon Rwasa restera occupé avec son Smartphone.
Une seule grande intervention de sa part lors de la première séance aura été son rejet de la proposition du parti au pouvoir de traiter son groupe au même pied d’égalité que les trois Batwa et les 2 upronistes dans la composition de la commission ad hoc chargée de rédiger un rapport sur le projet d’amendement du règlement d’ordre intérieur.
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Pourquoi Rwasa a basculé
La volonté des militants, la survie politique, le forcing du camp Nkurunziza, la naïveté politique et la déception vis-à-vis de la Communauté internationale. Telles sont les raisons avancées par Agathon Rwasa pour justifier son choix politique inattendu.
« Je n’ai pas trahi qui que ce soit, je me suis courbé à l’exigence de certains militants et sympathisants de la coalition Amizero y’Abarundi », lâche Agathon Rwasa.
Les « rumeurs » du probable revirement du camp Rwasa commence à filtrer la veille des élections présidentielles. Des messages en provenance de ses proches appellent ses militants et sympathisants qui se sentent menacés d’aller voter. Pourtant, personne dans le camp n’assume. La confusion est totale .
Aux présidentielles, la plupart de ceux qui ont reçu le message accomplissent leur devoir civique. La CENI sort des résultats : Agathon Rwasa est deuxième avec plus de 18%.
Aux sénatoriales du 24 juillet, la coalition Amizero y’Abarundi n’a aucun sénateur parce qu’elle n’a pas envoyé sa liste. Après, des tractations, apprend-on, commencent. Le forcing de Nkurunziza, constate le camp Rwasa, a réussi.
La confiance en la Communauté internationale qui, depuis le mouvement contestataire du troisième mandat n’a cessé de dénoncer son irrégularité mais sans prendre des mesures contraignantes, s’effrite.
La pression des militants, explique-t-il, est grande. Ils estiment que quelles que soient les conditions dans lesquelles les élections se sont déroulées, il faut occuper les sièges à l’Assemblée nationale. Motif : éviter qu’ils ne reviennent pas à ceux qui ne les méritent pas. Il faut agir et très vite alors, témoigne M. Rwasa, pour sauver ce qui reste à sauver.
Des raisons de plusieurs ordres
La question de la survie politique du camp Rwasa pose également problème. « Tout le monde est d’avis que sans parti politique, nous n’allons pas exercer notre droit politique après, les coalitions ne sont acceptées que pendant le processus électoral», raconte le leader historique des FNL. S’il faut survivre, confie Agathon Rwasa, le minimum c’est d’avoir un forum pour exprimer leurs doléances, dialoguer avec ceux-là même qui font la pluie et le beau-temps pour verrouiller l’espace politique.
« Igiti nti kigukora mu jisho kabiri », dit un adage kirundi. L’expérience de 2010 pourrait se répéter. Conscients de la situation précaire dans laquelle ils se sont retrouvés pendant cinq ans, remarque-t-il, des militants n’en pouvaient plus.
Estimant que le pouvoir a mis les Burundais et la Communauté internationale devant un fait accompli, Agathon Rwasa décide de prendre la situation en main. Son camp a déjà pris l’option de siéger. M. Rwasa essaiera de convaincre le camp Nditije, son allié dans la coalition Amizero y’Abarundi, sans succès : « Nous avons longuement échangé. Le camp Nditije refuse de suivre. »
Légitimation de Nkurunziza ?
« La façon dont les élections se sont déroulées ne change pas parce que nous sommes à Kigobe », déclare M. Rwasa. Les gens doivent comprendre qu’ils ne sont pas en train de jouer le jeu du pouvoir mais pour représenter le peuple : « C’est un défi pour la classe politique burundaise, le parlement ne doit pas être inféodé à l’exécutif, il ne doit pas être partisan. »
D’ailleurs, M. Rwasa exige la reprise du dialogue parce que la crise n’a pas été résorbée. Selon lui, le médiateur a tardé de venir pour la désamorcer : « Ce n’est qu’à travers le dialogue que l’on va dénouer cette situation de crise politique. »
Interrogé pourquoi il n’a pas appelé ses militants à voter pour les communales et les législatives par rapport à l’option prise, Agathon Rwasa se veut sincère : « Tout le monde croyait que les efforts conjugués des Burundais et de la Communauté internationale allaient mener à un consensus sur le processus électoral. » Toutefois, reconnaît-il, nul n’a réussi à infléchir le camp Nkurunziza. Par naïveté ou par confiance exagérée, s’interroge-t-il. « On doit accepter l’échec et constater que l’on doit avancer au lieu de faire marche sur place. »
Au sujet d’un deal qu’il aurait conclu avec le pouvoir, il nie vigoureusement : « Ce sont des gens à court d’arguments qui ne connaissent pas Agathon Rwasa. J’ai 51 ans, j’ai consacré plus de la moitié de ma vie au peuple burundais. Je n’ai pas besoin de me souiller les mains en touchant de l’argent sale. Je n’aurais jamais la conscience tranquille. »
Si c’est le cas, poursuit-il, pourquoi n’ont-ils pas saisi la Cour anti-corruption : « Ils veulent salir mon nom pour leur agenda caché. »
Dans la fraîcheur des faits et à cause de l’émotion, conclut-il, il est difficile d’apprécier à sa juste valeur la portée de son acte : « Si demain, la situation change, ceux qui se disent déçus se rendront à l’évidence qu’ils nous accusaient à tort. »
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Charles Nditije : « Que va faire Agathon Rwasa à l’Assemblée ? »
Pour l’ancien président du parti Uprona, Agathon Rwasa n’a pas tenu parole : « Umugaboyihindukiza mu kiragontiyihindukizamw’ijambo. » Selon Charles Nditije, Agathon Rwasa a fait une chose et son contraire : « Il a dit qu’il ne reconnaît pas les résultats de tous les scrutins et pourtant, il a siégé. »
Charles Nditije conçoit mal comment sa coalition peut siéger dans un parlement alors qu’elle n’a pas battu campagne. Il reste convaincu que les sièges que la Ceni a octroyés à cette coalition sont préfabriqués.
L’ancien président de l’Uprona indique que l’actuelle Assemblée nationale est constituée de 121 députés. Pour faire le blocage, explique-t-il, il faut avoir au moins 41 sièges. Or, la coalition Amizero y’Abarundi n’a qu’une trentaine de députés : « Que vont faire Rwasa Agathon et son équipe ? Percevoir des salaires seulement. »
M. Nditije estime que la force de Rwasa est diluée parce qu’il n’a pas d’administratifs à la base : conseillers communaux, administrateurs et gouverneurs : « Pourquoi n’a-t-il pas alors anticipé et appelé nos militants à aller voter ? On aurait eu beaucoup de sièges. »
Toutefois, il estime qu’Agathon Rwasa n’a pas trahi Amizero y’Abarundi : « Je respecte le choix de Rwasa. Il arrive qu’il y ait divergence d’opinions. » Et de déclarer que son camp va continuer à dénoncer et contester l’irrégularité des institutions mises en place en violation de la loi.
L’erreur, reconnaît M. Nditije, est humaine : « J’ose espérer que M. Rwasa se rendra à l’évidence qu’il est à la solde du Cndd-Fdd et non du peuple qui l’a mandaté. »
Domitien Ndayizeye : « J’ai été surpris »
Par rapport aux déclarations antérieures de M. Rwasa, l’ancien président de la République estime qu’il y a un écart de langage : « Comment entrer dans les institutions pour lesquelles on n’a pas voté ? »
M. Rwasa, raconte le sénateur à vie, a choisi de collaborer avec le Cndd-Fdd, il ne peut donc pas se prévaloir de l’opposition : « Il va être rangé et considéré comme tel. L’opposition continuera de revendiquer le respect de l’Accord d’Arusha. »
Agathon Rwasa, remarque-t-il, devrait constater que les institutions à venir sont de tous les dangers. D’après M. Ndayizeye, cela démontre l’absence de constance : « Les gens en tireront les conclusions qui s’imposent. »
Gélase Ndabirabe : « La politique de la chaise vide ne paie pas »
Le porte-parole du parti présidentiel n’y va pas par quatre chemins : « Nous sommes très satisfaits de l’entrée d’Amizero y’Abarundi à l’Assemblée. C’est une surprise agréable. » Pour M. Ndabirabe, c’est une fierté de voir les travaux de l’institution parlementaire débuter. Il appelle la classe politique burundaise à tirer toujours les leçons du passé : « La politique de la chaise vide ne paie pas. »
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Analyse
L’imprévisible Rwasa
La décision d’Agathon Rwasa de siéger à l’Assemblée nationale relève d’un calcul politique et fait affleurer une certaine méfiance de ce dernier vis-à-vis des autres opposants.
Qui pouvait s’y attendre ? Trahison, déception, surprise, satisfaction, pouvait-on entendre sur les lèvres de certains Burundais lorsque la nouvelle fuse que Rwasa siège à Kigobe depuis lundi 27 juillet. D’ailleurs, il vient d’être nommé premier vice-président de l’Assemblée nationale.
Interrogé, la veille, s’il va se présenter à la première session en plénière de l’Assemblée nationale, Agathon Rwasa a répondu qu’entre deux maux, il faut choisir le moindre.
Si le dialogue doit se poursuivre pour former le gouvernement d’union nationale, M. Rwasa est aujourd’hui mieux placé pour négocier la restitution de son parti. Et une fois au gouvernement, des postes ministériels lui seront attribués et il pourra placer ses hommes. La question de la survie économique de ses militants et du parti aura été réglée.
Pas de réédition de 2010
Une certaine opinion estime que Rwasa s’est précipité, son choix n’ayant pas eu le consensus de toute la coalition Amizero y’Abarundi. Ce choix assumé de M. Rwasa entraîne l’affaiblissement de l’opposition radicale face au gouvernement sous la houlette du parti Cndd-Fdd. A l’origine, une bataille d’égo des ténors de l’opposition burundaise qui, depuis le boycott de 2010, n’ont jamais pu se mettre d’accord pour présenter un seul candidat à la présidentielle de 2015. Agathon Rwasa a pris conscience qu’il est le principal opposant et qu’à ce titre, il ne doit pas se laisser dicter sa conduite. Surtout qu’il garde une certaine méfiance envers cette opposition qui, selon ses dires, lui a toujours mis des bâtons dans les roues.
Rwasa, part-il affaibli dans le dialogue qui doit se poursuivre ? Il semble plutôt partir avec une avance sur les autres. Compte tenu de cette défiance, il ne pouvait pas pratiquer la politique de la chaise plus longtemps. D’autant plus qu’il ne trouve pas son compte dans le mouvement rebelle conduit par Niyombare ou le Conseil National de Transition regroupant la plupart des opposants, dont les frondeurs, Hussein Radjabu, etc.
« Genda sha aho mwakampendeye ni kera. Ubu nabajije umutima n’Imana yanje. »
Jewe nibaza ko mwomuha amahoro, burya ko barinze bamutora kandi yari yanse burya n’ubutumwa bukomeye abamushigikiye bamuhaye mukumena ijoro baja kumutora.
Les propos de Monsieur Charles Nditije soulève des interrogations en moi en tant que simple citoyen:
« L’ancien président de l’Uprona indique que l’actuelle Assemblée nationale est constituée de 121 députés. Pour faire le blocage, explique-t-il, il faut avoir au moins 41 sièges. Or, la coalition Amizero y’Abarundi n’a qu’une trentaine de députés : « Que vont faire Rwasa Agathon et son équipe ? Percevoir des salaires seulement. »
1) La mission des Députés est-elle de faire les blocages les uns contre les autres ? Que gagne le peuple dans cette mission ?
2)Leur mission n’est-elle pas de faire avancer les choses pour le bien du peuple et dans ce cas un seul député (du parti au pouvoir ou de l’opposition) ne peut-il pas entraîner les autres députés à voter sa proposition ? A-t-on besoin d’avoir un nombre de députés pouvant bloquer les décisions pour entrer à l’Assemblée nationale ? Je croyais qu’un seul député ayant des arguments solides pour convaincre pouvait bloquer la décision de 120 députés . J’ai l’impression que je me trompe.
3) Cette mission ne ressemble-t-elle pas à celle qui a été définie pour nous au sujet des partis politiques ? Il y a un parti au pouvoir et des partis d’opposition et leur mission est de s’opposer. Aux USA ou en France on ne définit pas les partis en termes de pouvoir et opposition, car la mission de leurs partis est de contribuer au développement de leurs pays et ne s’opposent qu’à des déviations politiques graves.
J’aurais voulu que Monsieur Charles Nditije donne d’autres arguments que celui là.
Je ne comprend rien de la politique des politiciens.
Merci I Wacu pour ce magnifique papier. Faire la politique en Afrique où souvent c’est la seule source de revenu familial n’est pas chose aisée. Mr Rwasa avait-il encore les forces financières nécessaires pour continuer d’entretenir sa famille ? J’en doute. La stratégie d’affamer les opposants et les pousser à intégrer le parti au pouvoir a payé et Rwasa y a succombé. Malheureusement en politique il y a des sacrifices à faire que Rwasa n’est plus prêt à accepter même si je crois que sa décision vient avec retard car la roue de l’histoire ne s’arrête jamais de tourner. Ce qui s’est passé hier avec la mort inattendue du Général NSHIMIRIMANA le prouve à suffisance et cet évènement pourrait être le turning point (comme on dit en anglais) pour l’avenir de notre pays. Les évènements pourraient se précipiter car tuer le Général NSHIMIRIMANA en plein jour dans une rue très fréquentée de Bujumbura montre que peut-être le pouvoir ne maîtrise plus tout son appareil sécuritaire. L’avenir nous le dira.
Sinon, politiquement parlant, rien, alors rien ne justifie la présence de Mr RWASA au Parlement qui ne l’a pas élu puisqu’il n’a pas battu campagne. L’autre grand problème que je vois avec Mr RWASA c’est que sa stratégie de communication est catastrophique. Or, communiquer en politique et dans toutes choses d’ailleurs est devenu extrêmement important de nos jours. En effet, ce qu’on dit est immédiatement su par le monde entier presqu’en temps réel. Rwasa a perdu toute crédibilité politique en affirmant une chose et son contraire en moins de 24 heures. C’est une erreur politique fatale et ses militants, jusqu’ici pourchassés, traqués jusque dans leurs derniers retranchements par le parti au pouvoir, vont le quitter systématiquement.
J’ai toujours pensé que Mr Rwasa a ruminé intégrer les institutions du CNDD-FDD depuis longtemps. En effet, depuis le début des manifestations 26 Avril, on ne l’a pas vu mobiliser, encourager ses militants à descendre de Bujumbura rural et affluer de tous les quartiers où il est soi-disant populaire pour rejoindre les manifestations. S’il l’avait fait, le pouvoir Nkurunziza aurait sûrement chaviré. C’est par la force de la rue (et non l’armée qui est lui est restée fidèle jusqu’au 31 octobre 2014), que quelqu’un comme Blaise Compaoré a été forcé de démissionne du pouvoir et a fui le pays. En effet, on peut tirer facilement sur 400-500 manifestants comme à Bujumbura mais comment fait-on pour tirer sur 200-300.000 personnes dans la rue comme à Ouagadougou en octobre 2014? La police leur a cédé purement et simplement le passage après s’être rendu compte qu’elle n’aurait pas assez de balles pour tout ce monde-là.
Rwasa vient d’enterrer une fois pour toute sa longue carrière politique. Personnellement je ne resterai pas inconsolable car je n’ai jamais cru une seule fois que Rwasa, qui le 13 Août 2004 déclara par la voix de son porte-parole, Pasteur HABIMANA, que c’était son mouvement qui venait de massacrer plus de 160 innocents Banyamulenge à Gatumba, était un grand leader politique pouvant faire avancer notre pays. Comment peut-on s’accuser officiellement de tels actes alors que les accords d’Arusha avaient été signés depuis 4 ans et que le Burundi se dirigeait tout droit vers l’apaisement politique de 10 années de guerre civile dévastatrice ?
En conclusion je pense que Rwasa est devenu maintenant un membre de droit du parti CNDD-FDD qui d’ailleurs vient de l’accueillir à bras ouverts en l’élisant Premier Vice-Président de l’Assemblée nationale. A sa palce je fuirai le pays…au lieu de me ridiculiser sinon a la fin on ne sait pas si ce cadeau n’est pas trop encombrant pour le CNDD-FDD…! Le ridicule ne tue pas.
Lui aussi a sa clique qui essaie de redorer son image en convainquant les autres que c’est l’umukenyuro pour sauver la Nation.
Il a ses raisons que seuls sa clique et la clique de Nkurunziza connaissent. De toute les manieres il ne merite pas etre appele honorable.
what ngo Honorable bien honorable pasque yaratowe ,none mwagonba ukurikire ubwije?oppostion yisunga ubwoko?vraiment
ico yakoze ntawutogishima .kiretse mwebwe mukiyunvira yuko uburundi atarubwabose avec lopposition radicale.
J’apprécie beaucoup le professionnalisme du journal IWACU qui fait une analyse objective. Pourquoi les gents veulent comprendre aujourd’hui l’attitude de Rwasa quand ils ne l’avaient jamais compris avant?Qui , parmi vous, l’a compris quand il a abandonné ses études universitaires pour intégrer le maquis?Personne, si non vous l’auriez suivi.Qui l’a compris quand il s’est retiré des élections de 2010?Qui l’a compris quand il a quitté sa famille et ses militants pour rentrer dans la clandestinité en 2010 (ou qui a eu au moins de la compassion envers lui)?Ne l’avez-vous pas accuse d’avoir délaissé ses militants et que parconséquent ceux-ci allaient suivre Jacques Bigirimana?Qui a compris comment et pourquoi les militants Banamarimwe sont restés (ou plutôt se sont accrus en nombre) derrière lui?Maintenant qu’il fait ce que vous ne comprenez pas (plutôt ce que vous ne voulez pas), vous criez sur tous les toits trahison, trahison, trahison,….Il n’a trahi personne parce que les Banamarimwe comprennent bien ses agissements. Vous, vous n’avez qu’a vous tourner vers vos leaders préférés.
What, ngo Honorable Rwasa? Vous voulez dire LE TRAITRE Rwasa? Rwasa n’a risen d’honorable svp. On n’est pas honorable pcq on siege au parlement!
Un homme qui me respecte pas sa parole he peut en aucun cas pretendre etre honorable. Je n’ai pas ete surpris par le revirement de Rwasa , il reste fidele a lui meme, j’ai ete plutot surpris par la naivete de Nditije.