• Le gouvernement du Burundi condamne avec énergie, la déclaration de 23 organisations de la société civile faisant état d’une campagne de résistance burundaise pour dire non à la révision de la Constitution du Burundi. Le porte-parole du ministre de l’Intérieur, Thérence Ntahiraja indique que ces organisations ne sont pas reconnues par la loi et qualifie cette déclaration de mensongère. Il assure que ces organisations n’ont aucune raison de demander aux chefs d’Etats africains d’arrêter le processus de réviser la Constitution. Et de préciser que la question de l’amendement de la Constitution est une affaire des Burundais.
Pour ces organisations initiatrices de la campagne Teshwute, le gouvernement du Burundi a peur que ce mouvement soit largement suivi par la population. Vital Nshimirimana un des leaders de ces organisations qui ont appelé à la résistance contre le prochain referendum se dit confiant quant aux résultats positifs de cette campagne.
• Toujours à propos de cette campagne référendaire, le Cnared demande aux Burundais de boycotter le référendum, car il présente des dangers. Pour le Cnared, le référendum sur la Constitution risque de replonger le pays dans le monopartisme et dans une guerre civile. Il demande également aux forces de l’ordre de prémunir la nation contre cette menace d’une guerre civile, car selon le Cnared, ils sont concernés au plus haut point et qu’ils ont le devoir de protéger le pays.
• Deux sympathisants d’Agathon Rwasa de la commune Nyabihanga, province Mwaro ont été arrêtés ce dimanche, dans l’après midi. Les sources sur place indiquent que c’est l’administrateur de cette commune qui aurait donné l’ordre d’arrêter Stany Ntakarutimana et Innocent Niyungeko. Ils sont accusés de tenir des réunions clandestines.
Pour le représentant des sympathisants d’Agathon Rwasa dans la province Mwaro, Fabien Mahera indique que leurs membres ont été arrêtés sur de mobiles politiques et demande qu’ils soient relâchés des cachots de la police à Nyabihanga d’où ils sont détenus