Vendredi 27 septembre 2024

Économie

Ancien marché central de Bujumbura : Vers finalement sa réhabilitation ?

24/09/2024 6
Ancien marché central de Bujumbura : Vers finalement sa réhabilitation ?
Le marché central de Bujumbura en feu en 2013

La réhabilitation de l’ancien marché central de Bujumbura semble être aujourd’hui une réalité après plusieurs promesses. Pas mal de sociétés avaient en effet jusque-là annoncé qu’elles allaient le faire sans toutefois parvenir à joindre la parole à l’acte. Ubaka nation group semble décidé à y parvenir puisque les travaux de démolition de ce qui restait de cet espace ont déjà commencé. Seulement, certains s’interrogent si l’attribution du marché a respecté les règles de jeu.

Réduit en cendre depuis le 27 janvier 2013, l’ancien marché central de Bujumbura était considéré comme le poumon économique du pays avant l’époque des faits. Ubaka nation group, représenté par Fablice Manirakiza, a lancé le début des travaux de sa réhabilitation le lundi 16 septembre 2024. Plus de 11 ans après l’incendie.

« J’ai grandi en Australie et je suis venu réaliser des projets ici au Burundi », lance-t-il. Il estime que le début des travaux de débroussailler l’espace qui abritait jadis l’ancien marché est un moment de joie pour lui et pour tous les Burundais.

Après démolition et enlèvement des vestiges, Fablice Manirakiza a indiqué que l’étude du sol va suivre pour fixer l’étape de construction de ce grand complexe.

Il précise que le projet sera financé par un fonds alimenté volontairement par tous les Burundais qui le voudront. Il explique que chaque citoyen burundais pourra acheter des actions, à hauteur de 103 000 BIF comme action pour les résidents au pays et 103 dollars américains pour les Burundais de la diaspora.

Lors de l’ouverture de la semaine dédiée à la diaspora burundaise le 30 juillet 2024 en province de Kayanza, Fablice Manirakiza avait sollicité auprès du président de la République la reconstruction de cet ex marché central avec les moyens de la diaspora burundaise. Mais, lors du lancement des activités de réhabilitation, il a annoncé que les portes étaient ouvertes à tous les Burundais pour participer financièrement à la construction de cet édifice.

Les rêves vont-ils devenir une réalité ?

Le patron d’Ubaka nation group promet que dans 5 ans, le marché tant attendu sera fonctionnel. Il précise qu’il comprendra plusieurs espaces dont un bâtiment en étages de 30 niveaux. Les Burundais qui auront acheté des actions pour sa réhabilitation commenceront alors à percevoir de l’argent au prorata du nombre d’actions. Il laisse espérer que 8 ans après la réhabilitation, les investisseurs auront déjà récupéré tout ce qu’ils auront mis comme actions.

La Banque commerciale du Burundi, Bancobu qui est chargée de vendre les actions pour la réhabilitation du marché central du Bujumbura a déjà commencé à faciliter la tâche aux potentiels actionnaires en disponibilisant un compte au nom de One Africa investment found, a fait savoir Fabrice Manirakiza. Et d’informer que les études sur la faisabilité du projet ont montré que le coût global des travaux s’élève à 500 milliards BIF.

Entreprendre là où les autres ont échoué

Avant Ubaka nation group, plusieurs annonces et études de faisabilité avaient étaient faites par d’autres sociétés. Ce qui suscitait chaque fois des espoirs parmi les Burundais. Malheureusement, la concrétisation n’a jamais été au rendez-vous.

Depuis 2014, plusieurs engagements du gouvernement ont été présentés à travers des annonces officielles. Elles indiquaient notamment qu’un grand centre commercial allaient être érigé à la place de l’ex-marché central de Bujumbura. Les choses ne se sont pas passées comme annoncées.

Très attendu au niveau de l’opinion publique, ce dossier semblait être une affaire permanente au Conseil des ministres. En octobre 2016, le gouvernement avait dévoilé un projet de construction d’un Mall à la place de l’ex-marché central de Bujumbura. « Si rien ne change, nous avons décidé au niveau du Conseil des ministres que les travaux commencent au cours de cette année », avait déclaré Jean Bosco Ntunzwenimana, ministre en charge des travaux publics et de l’équipement en 2017.

En 2018, le gouvernement qui n’avait pas trouvé d’investisseurs pour le projet de construction du Mall sera obligé de rabattre les cartes. « Après le constat qu’aucune offre n’a été réceptionnée à la date limite de dépôt des offres, il a été recommandé de sensibiliser les partenaires tant intérieurs qu’extérieurs pour les intéresser à ce projet », explique un communiqué du Conseil des ministres du 19 septembre 2018.

Dans la foulée, c’est la société chinoise Jiangxi Jianglian International Engineering CO, LTD qui sera choisie. Malheureusement, la suite de ce dossier ne sera pas connue du grand public et tombera vite dans l’oubli.

Les raisons de la non-exécution de ce marché n’ont en effet jamais été exprimées à l’endroit de l’opinion publique faisant de ce marché une affaire interne de l’Etat.

Le porte-parole du Gouvernement de l’époque, Prosper Ntahorwamiye avait fait remarquer qu’aucune offre n’a été réceptionnée dans les délais prévus par les termes de référence et que le gouvernement a décidé de sensibiliser ses partenaires pour les intéresser à ce projet.

Mi 2021, le Conseil des ministres adopte la feuille de route et le mémorandum d’entente pour la construction d’un centre commercial digne des normes internationales de 5 niveaux avec un parking obligatoire pour 400 à 500 véhicules au sous-sol et en surface, des salles de conférences/concerts et expositions, etc.

Une note de requête présentée au Gouvernement par l’Association des banques et établissements financiers (Abef) en décembre 2020 avait été analysée et agréée par le Conseil des ministres.

Le choix du projet et de la maquette était prévu au mois de novembre 2021. La réception des études, y compris les études d’impact environnemental, ainsi que le lancement d’appel d’offres pour la construction de ce centre commercial étaient prévus aux mois de juin et juillet 2022. La pose de la première pierre avait été annoncée pour le mois d’avril 2023.

L’inauguration de ce centre commercial était prévue au mois d’avril 2026. Iwacu a essayé de joindre le représentant de l’association des banques et d’établissements financiers pour donner la lumière sur l’état d’avancement de ce processus, mais en vain.

Fabrice Manirakiza se veut pourtant rassurant. Ces anciennes concessions ne le regardent pas. Il s’agit d’une page qui a été tournée pour qu’il en ouvre une autre, dit-il.

Visibilité du pays

Interrogé à ce sujet, un expert urbaniste trouve que le marché central de Bujumbura constituait une vitrine pour l’économie nationale et assurait la visibilité du pays. « À voir la position de plaque tournante qu’occupe notre pays, un tel marché, s’il avait été reconstruit d’une façon moderne, non seulement il aurait permis la modernisation de la ville de Bujumbura mais également il aurait été un centre d’approvisionnement pour les pays de la sous-région », fait-il observer.

D’après lui, cela ferait entrer beaucoup de devises dans les caisses de l’Etat dont il a tant besoin. « Puisqu’il y aurait développement des activités économiques, cela favoriserait l’entrepreneuriat des jeunes et la création de l’emploi », estime-il.

Notre expert est pour la reconstruction du marché mais il y a des conditions préalables. Il parle notamment d’une étude de faisabilité. « Pour tout projet de grande envergure, il faut des études quantitatives et qualitatives. Il faudra peut-être montrer la forme du marché qu’on va reconstruire ». En plus, il suggère une étude d’impact environnemental pour que le projet soit efficace.

De possibles tricheries

Le marché central de Bujumbura étant une concession de l’Etat, Gabriel Rufyiri, président de l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, Olucome, dit ne pas être au courant de l’attribution du marché de réhabilitation de l’ancien marché central de Bujumbura à Ubaka nation group représenté par Fabrice Manirakiza.

Si cela était le cas, cet activiste de la société civile explique que ce serait une forme de consultation restreinte dans le cadre du partenariat public- privé ou d’appel public. Dans le cas contraire, Gabriel Rufyiri dit qu’il risque d’y avoir des tricheries qui sentent de la corruption.

L’attribution du marché de réhabilitation de cet espace devra suivre, selon lui, les règles internationalement reconnues pour des concessions locales ou internationales. Il trouve qu’appeler une personne ou une société et négocier n’est pas recommandé. Cela est susceptible en effet de corruption ou de favoritisme.

Une réhabilitation à milles questions

Après le lancement des travaux de réhabilitation du marché central de Bujumbura, André Nikwigize, économiste rappelle qu’en très peu de temps après l’incendie du marché, la solidarité nationale, régionale et internationale a été efficace pour venir en aide au Gouvernement du Burundi, qui a pu mobiliser plus de 5 millions de dollars, un montant de loin supérieur au coût de la construction de l’ancien Marché Central de Bujumbura (3,8 millions de dollars US). Cela qui a permis de relocaliser les commerçants sinistrés, dans un nouveau marché « provisoire », qui, après 11 ans, est toujours provisoire, ou « provisoirement » définitif, selon les observateurs.

Pour lui, la question qui mérite d’être posée est celle de savoir pourquoi depuis 11 ans, le Gouvernement n’a jamais envisagé de construire un autre marché moderne, et par conséquent, entreprendre des études de faisabilité, techniques et économiques, et mobiliser des ressources nécessaires auprès d’institutions internationales ?

« Des spéculations concernant l’attribution du projet de construction d’un nouveau marché, sans études préalables, sans appel d’offres, sans définition préalable du cadre de cette attribution, à un acquéreur privé, soulèvent d’énormes inquiétudes », observe-t-il.

La journée du 27 janvier 2013

Construit en 1994 sur une superficie de trois hectares presque pour un montant de 1,5 milliard de BIF de l’époque, le marché central de Bujumbura comptait plus de 7 mille commerçants. Avec 2 092 stands officiellement connus, cette infrastructure en avait plus de 3 000 quand il a pris feu. Tout cela pour montrer l’importance de ce marché dans la vie du pays. Il y a même des estimations que ce marché central représentait un cinquième de l’économie nationale.

Le dimanche 27 janvier 2013, une date à marquer d’une pierre noire pour les commerçants qui avaient des stands au marché central de Bujumbura consumé par le feu. Cet incendie a laissé les cœurs de plus de 7 000 commerçants dévastés, meurtris par la perte de tous leurs biens.

Après la construction du marché central de Bujumbura en 1994, sa gestion sera confiée à la Société de gestion du marché central de Bujumbura (Sogemac) pour une durée déterminée de 30 ans. Ce dimanche du 27 janvier 2013, tout bascule, un cauchemar. L’espoir de toute une nation est ravalé. Contre toute attente, un feu cyclopéen ravage le marché central de Bujumbura.

Selon la version officielle, l’incendie s’est déclaré vers 6 h et demie au quartier IV dans un stand contenant des habits et du matériel électronique (Télévisions et DVD).

Il va falloir de longues heures avant l’intervention des camions anti-incendie. Les sapeurs-pompiers arrivent en effet à 8 h du matin, soit deux heures après le départ du premier foyer d’incendie. Ce sera un remue-ménage général. Ce qui n’a pas facilité le travail.

Malgré les efforts fournis, l’incendie ne sera pas maîtrisé. Il s’en suivra des tentatives de sauvetage des quelques biens encore à l’abri des flammes. Le désordre s’installe. À 10 h et demie, impossibilité de distinguer les commerçants des pilleurs. Des cris alarmants et des sirènes retentissent dans tous les coins. C’est la désolation. Les sapeurs-pompiers se tournent vers les immeubles avoisinants le marché central pour éviter que ces derniers ne subissent pas le même sort.

Forum des lecteurs d'Iwacu

6 réactions
  1. Kabizi

    Merçi Expert.
    Vous avez bien posé le problème.
    D’abord quels travaux similaires Fabrice a t il déjà fait?
    Comment s’est il fait l’attribition de marché?
    J’ose croire qu’il y avait d’autres offres.
    S’il n’y en avait pas.
    Why?

  2. Stan Siyomana

    1. Vous ecrivez:«  Il précise qu’il comprendra plusieurs espaces dont un bâtiment en étages de 30 niveaux… »
    2. Mon commentaire
    Dernierement le Youtuber Burundian Traveller BI etait a Lome au Togo en Afrique de l’ouest. Il a montre l’Hotel du 2 Fevrier. J’ai ete surpris d’apprendre qu’un petit pays comme le Togo (qui a aujourd’hui une population de 8,1 millions de gens et une superficie de 56.600 kilometres carres) A PU CONSTRUIRE UN SI GRAND HOTEL EN 1980.
    « Le 2 Février ou Radisson Blu est un gratte-ciel de Lomé servant d’hôtel et ouvert en juin 1980. Situé à proximité de la place de l’Indépendance, il est l’un des monuments emblématiques de la capitale togolaise avec 102 m de hauteur et représente le plus haut immeuble du pays…
    il est formé d’une impressionnante tour de béton de 27 étages dominant le quartier administratif et financier de Lomé… »
    https://fr.wikipedia.org/wiki/2_F%C3%A9vrier_(h%C3%B4tel)
    https://www.youtube.com/watch?v=ZSPTAUA33aY

  3. Stan Siyomana

    1. Vous ecrivez:« L’attribution du marché de réhabilitation de cet espace devra suivre, selon lui, les règles internationalement reconnues pour des concessions locales ou internationales…. »
    2. Mon commentaire
    Pendant onze ans, l’Etat burundais n’a eu personne pour faire cette rehabilitation, et puis l’Etat burundais a pu construire plusieurs « marches modernes » dans la ville de Bujumbura, je crois qu’aujourd’hui le secteur prive peut construire un nouveau marche au standing international SANS QUE CE SOIT UNE CONCESSION. S’il le faut, l’Etat peut vendre le terrain de l’ancien marche au secteur prive qui va y construire le nouveau complexe.

    • Gacece

      Pour tout projet nécessitant des investissements privés, il existe un ensemble de documents servant à vendre et à promouvoir l’idée du projet, et par conséquent, persuader les investisseurs potentiels. On appelle cela « investment package ».

      Le « package » sert principalement à démontrer la profitabilité d’un investissement ou la santé financière d’une entreprise.

      Les investisseurs établis et potentiels s’en servent comme outil de décision (parmi d’autres), et aussi comme référence pour proposer des améliorations au projet.

      Quand on investit, c’est pour faire du profit. C’est à partir du moment où on a récupéré son investissement dans un projet, qu’on commence à faire ce profit. Et on veut que l’investisseur cède sa manne à l’État quand cela commence à être rentable?

      Ubaka Nation Group aurait intérêt à rendre publics et accessibles les détails de son projet pour aider les membres de la diaspora à décider s’ils s’y risquent ou pas. Donnez au moins une possibilité d’obtenir l’information sur le projet, par n’importe quel moyen possible.

      Ce commentaire n’est en aucun cas une opposition au projet mais une suggestion légitime pour dissiper les inquiétudes conséquentes à une lacune de transparence.
      – Gacece

  4. Stan Siyomana

    1. Vous ecrivez:« Le marché central de Bujumbura étant une concession de l’Etat.. »
    2. Mon commentaire
    a. Je crois avoir attendu Fablice Manirakiza expliquer que les investisseurs pourraient recuperer leur argent apres 8 ans et qu’ils auraient encore 12 ans de profiter de leur investissement AVANT QUE L’ETAT BURUNDAIS NE REPRENNE TOUT.
    b. Si c’etait le cas, moi je ne crois pas qu’a l’heure actuelle le modele BUILD-OPERATE-TRANSFER (BOT) devrait etre suivi, tout comme il ne serait pas suivi s’il s’agissait d’un grand hotel construit au bord du lac Tanganyika.
    c. Le modele BOT devrait s’appliquer s’il s’agit de services essentiels que l’Etat doit offir a la population comme l’eau, electricite. Le role de l’Etat burundais n’est pas de gerer des malls au standing international. Tout burundais qui le desire peut investir dans One Africa Investment Fund, donc en s’accaparant du Buja City Plaza apres 20 ans, l’Etat burundais ne peut pas dire qu’il veut proteger les interets du citoyen burundais lambda/umunyagihugu nyarucari.
    « The BOT scheme refers to the initial concession by a public entity such as a local government to a private firm to both build and operate the project in question. After a set time frame, typically two or three decades, control of the project is returned to the public entity… »
    https://www.investopedia.com/terms/b/botcontract.asp#:~:text=A%20build-operate-transfer%20%28BOT%29%20contract%20is%20a%20model%20used,both%20build%20and%20operate%20the%20project%20in%20question.

    • Expert

      Tout à fait d’accord avec vous! Ce contrat construction-exploitation-transfert convient pour les projets d’infrastructures ( autoroutes à péage, aéroports, projets hydroélectriques, etc. On aimerait en savoir plus sur la structure juridique et financière de ce projet. Il ne s’agit pas d’un projet de construction traditionnel. Il y a moults contrats interdépendants et les participants au montage financier ne pourront pas se retourner contre l’Etat si le projet échoue.

      Et comment arrive-t-il à calculer la période de récupération de 8 ans ( pay back period)? Un mall génère de l’argent de plusieurs façons: loyers payés par les exploitants des différents commerces, les publicités, les parkings, les frais de services,etc. A t-il projeté et actualisé tous ces cash flows potentiels sur une periode assez longue pour arriver à cette période de retour sur investissement?

      Et gérer un mall n’est pas une sinécure. Va-t-il externaliser la gestion de ce mall? Et le transfert éventuel à l’Etat incluera-t-il un transfert des connaissances de gestion?

      Je pense que Fabrice a une vision mais il est impossible qu’il ait déjà les détails qui intéresseraient un investisseur potentiel.

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