Chers lecteurs,
De nombreuses familles commémoreront bientôt la 42ème année après 1972. Il y a deux ans exactement, le journal Iwacu publiait un travail fort remarqué, commenté, lu, débattu, sur ce que les Burundais appellent pudiquement, avec tout cet art du non-dit, ikiza. La tragédie.
Un génocide, pour certains.
Parce que ce travail ne saurait rester sur papier alors que les nouvelles technologies sont autant des moyens de conservation de nos récits et témoignages, nous vous proposons un retour sur ce numéro spécial.
Il ya beaucoup de témoignages des tusi qui remettent en cause cette théorie qui de désinformation de la communauté burundaise selon laquelle le génocide de 1972 contre les hutu a commencé à la suite des massacres commis par les hutu de Rumonge contre leurs voisins tutsi.
Vous pouvez par exemple exploiter certains témoignages des tutsi qui ont participé dans la planification et l’exécution du génocide contre les hutu sur le site http://www.genocidehutu1972.org/je-me-souviens-de-1972/
Celui qui témoigne montre comment son père (qui promets de témoigner le moment opportun) faisait partie de la mission du service national de renseignement de 1972 et commandité par Michel Micombero, Albert SHIBURA et Arthémon SIMBANANIYE, qui est allé recruté les mai mulele du congo/zaire. Ce sont ces mai mulele en connivence avec les agents du Service national de renseignement de l’époque qui ont massacré certaines familles tutsi à Rumonge, car c’était prévu qu’il fallait sacrifier un certain nombre de tutsi pour accoller ces massacres aux hutu. Le lendemain, comme c’était déjà planifié par le gouvernement de l’époque, un communiqué de ce même gvnment a été sorti pour attirer l’attention des tutsi et les inviter à se défendre en tuant les hutu évolués. Le gouvernement a alors mobilisé son armée, appuyée par tous les tutsi et la JRR pour identifier et détruire à jamais toute la gène hutu partout où elle se trouvait sur le territoire burundais.
Veuillez donc travailler sur ces pistes au lieu de vous focaliser sur une fausse théorie.
Et la République du soleil, que ce que tu en dis Hopefull? On te démasque facilement.
Iyo ni dossier ikomeye cane ntimuzoyice kuruhande ntaco muzoba muvuye ibikomere ntibiruma. Niho abantu bazoyaga bashira hamwe nayo imvyo mbona umengo abarundi baracengana ivyo navyo ntivyigera bihera.
Système I et U… « Je demande pardon à toute personne qui croit qu’elle en a été victime »
C’est bien de demander pardon après avoir causé autant de dégâts que ceux occasionnés par ce système discriminatoire et « raciste », mais ça aurait été encore mieux de le dénoncer et de s’insurger contre celui-ci au moment où il le fallait. Contrairement à ce qu’affirme Isidore Hakizimana, il n’a pas été au bon endroit au mauvais moment. C’était le meilleur endroit où il pouvait se trouver pour dénoncer cette apartheid et s’il avait eu le courage de le faire, il serait célébré en héros par tous les burundais qui aiment leur pays.
Ce que je trouve étrange, c’est que beaucoup parmi tous ceux qui ont participé à la conception et à la mise en œuvre de ce régime d’apartheid se réfugient aujourd’hui dans la religion, comme pour se racheter d’avoir fait souffrir tant leurs compatriotes qu’ils étaient censés défendre.
Je reste convaincu qu’Isidore Hakizimana est parmi les concepteurs et fervents défenseurs de ce régime nauséabond et surtout de cette discrimination des Hutu dans l’enseignement dont il était le plus haut responsable. Il doit donc en assumer l’entière responsabilité d’après moi.
Il faudrait que tous les autres acteurs clé de ce passé peu glorieux de notre patrie aient aussi le courage de demander pardon comme l’a fait Isidore Hakizimana. J’espère que la CVR établira le niveau de responsabilité de chacun de ces acteurs tortionnaires qui nous ont tant fait souffrir.
Le jour où nous Burundais comprendrons que le talent et l’intelligence de chacun sont des atouts pour la nation et donc pour tous, les dirigeants laisseront le peuple exprimer son intelligence et son talent en toute objectivité et transparence. Je ne comprends pas pourquoi ces dirigeants qui ont fait tant d’études et qui ont souvent tant sillonné le monde, ne s’inspirent pas de ce qui se passe dans les pays développés.
nice
Merci de ce dossier! Nulle part on dit que les tutsi ont fait le premier pas à tuer leurs voisins. Les hutu du Burundi, pour copier l’exemple du Rwanda y voyaient quels intérêts? Je conclurais que l’arroseur est devenu l’arrosé mais c’est déplorable. A bon entendeur salut!
iyo dossier mwari mwayigumije vraiment. naguma ndayibona à droite, ntafise acces. mwakoz kwiyumvira kubatari abonnés
Merci de ce dossier! Nulle part on dit que les tutsi ont fait le premier pas à tuer leurs voisins. Les hutu du Burundi, pour copier l’exemple du Rwanda y voyaient quels intérêts. Je conclurais que l’arroseur est devenu l’arrosé mais c’est déplorable. A bon entendeur salut!
Merci de ce dossier! Nulle part on dit que les tutsi ont fait le premier pas à tuer leurs voisins. Les hutu du Burundi, pour copier l’exemple du Rwanda y voyaient quels intérêts? Je conclurais que l’arroseur est devenu l’arrosé mais c’est déplorable. A bon entendeur salut!